Technicien de Laboratoire, procréation médicalement assistée (PMA), FIV (Fécondation In Vitro) et les ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection), PDZ (Partial zona dissection) ou la SuZI (Subzonal insemination).
Le métier de technicien de laboratoire requiert de bac +2 et le domaine de la procréation médicalement assistée ne fait pas exception. C'est ainsi que Mme C. après avoir eu ce qu'on appelait à l'époque un bac F7, soit l'équivalent d'un bac technique actuellement, a fait ses études à l'IUT en Génie biologique option ABB.
Mme C. a toujours voulu faire ce métier et puisqu'elle s'était bien renseignée, elle n'avait aucun doutes ni préjugés
[...] Malgré cela, il s'agit d'un métier varié puisque chaque cas est unique et des améliorations techniques sont réalisées grâce à la recherche. Ainsi, les FIV, ICSI ou les IMSI (Intra Cytoplasmic Morphological Sperm Injection) ont des taux de plus en plus élevés de réussite. On peut également abandonner des techniques pour leurs taux de fécondation bas comme la PDZ (partial zona dissection) ou la SuZI (Subzonal insemination). De ce fait, il y a évolution constante des techniques comme dans tous les métiers reliés à la science. Ainsi, les laboratoires ou hôpitaux peuvent faire suivre à leurs techniciens des formations. III. [...]
[...] J'ai été également impressionnée par la variété de techniques auxquelles l'on peut avoir recours en cas d'infertilité et cela contribue à rendre le métier de technicien de laboratoire dans ce domaine passionnant. Sinon, je m'attendais un peu à toutes les réponses que j'ai pu apporter à mes questions concernant ce métier et beaucoup de similitudes sont apparues entre les résultats de l'interview de Mme C. et mes recherches. Conclusion : Le métier que j'ai étudié pour mon Projet n'est pas devenu mon premier choix, car j'y vois malgré tout certains inconvénients, notamment les gardes le week-end, mais si pour quelque raison que ce soit, il m'était impossible de devenir ingénieur, ce métier me semble une réorientation adaptée à mes aptitudes et à mon caractère. [...]
[...] Cette loi date de 1994, mais elle a été révisée. Il y a donc peu d'offres d'emploi dans ce domaine actuellement. De plus, il y a de plus en plus d'automatisation dans l'analytique. Malgré cela, il s'agit d'un très beau métier qui reste en essor, car de plus en plus de cas d'infertilités sont recensés. En ce qui concerne le salaire, il s'agit de la même grille technique classique. À plus de 30 ans de carrière, Mme C. gagne environ 2100 euros net par mois. [...]
[...] après avoir eu ce qu'on appelait à l'époque un bac F7, soit l'équivalent d'un bac technique actuellement, a fait ses études à l'IUT en Génie biologique option ABB. Mme C. a toujours voulu faire ce métier et puisqu'elle s'était bien renseignée, elle n'avait aucun doute ni préjugé. Comme la plupart des jeunes, Mme C. a été recrutée par sollicitation spontanée des laboratoires à l'aide d'un Curriculum Vitae et une lettre de motivation. Mme C. a débuté sa carrière dans le secteur hématologie de l'hôpital Jeanne de Flandre de Lille. [...]
[...] Elle est actuellement technicienne de laboratoire en procréation médicalement assistée. Cette interview a pu avoir lieu en direct du fait de la proximité du lieu de travail. Je n'ai rencontré aucune difficulté particulière et j'ai beaucoup apprécié d'apprendre de nouvelles particularités d'un métier que je pensais déjà connaître un peu. Cette interview a été aussi instructive qu'intéressante et je considère qu'il s'agit d'une aide précieuse de pouvoir demander des explications en direct qui sont souvent bien plus claires et complètes que celles d'Internet par exemple. [...]
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