Infections à pneumocoques : antibiotiques, vaccins et résistance

Thèmes abordés

SVT Sciences de la Vie et de la Terre, immunologie, santé, infections à pneumococques, antibiotiques, vaccination, pénicilline, théorie de l'évolution, Covid-19

Résumé du document

Cette analyse de documents porte sur le thème de l'immunologie.

Extraits

[...] Cela peut se justifier par l'évolution brutale des infections avec des dégâts considérables et ce même sous traitement antibiotiques (séquelles nerveuses par exemple). Les antibiotiques causent également, sur le corps humain, des conséquences néfastes lorsqu'ils sont trop utilisés et mal utilisés. En outre, en cas de fort taux de mortalité ou encore en cas de dégâts brutaux, l'État se doit d'intervenir. C'est la raison pour laquelle il est intervenu pour rendre la vaccination obligatoire. Il ne pouvait se contenter de simplement observer les dégâts. [...]

[...] Infections à pneumocoques : antibiotiques, vaccins et résistance Question 1 : A partir de vos connaissances, expliquez le principe de la résistance (aux antibiotiques, aux pesticides etc.). Le nom du mécanisme évolutif impliqué est attendu. points) Le principe de résistance renvoie au fait de résister, au fait de s'opposer à une force, à quelque chose d'étranger. On parle notamment, en sciences, de la résistance aux antibiotiques ou encore aux pesticides. Le principe de résistance du corps humain peut se faire naturellement ou il peut passer par le biais des antibiotiques. [...]

[...] Par conséquent, la vaccination contre le pneumocoque ou toute autre sorte de virus est efficace. On constate que lorsqu'un groupe d'individus est exposé à un vaccin, les personnes les mieux adaptées, génétiquement parlant, à résister au vaccin ont de plus grandes chances de survivre d'une part et de se reproduire d'autre part permettant une transmettre les bonnes caractéristiques aux générations suivantes. Par conséquent, au fil du temps, la population est de plus en plus résistante au vaccin et donc le vaccin s'avère moins actif, puissant. [...]

[...] L'agent antimicrobien tue la majorité des micro-organismes sensibles. Toutefois, certaines personnes ont des mutations génétiques qui les rendent résistantes : s'ensuit la survie, la reproduction et la transmission de cette résistance à leur progéniture. Par conséquent, puisque les organismes résistants sont de plus en plus nombreux, les traitements antibiotiques et les pesticides sont de moins en moins efficaces. Question 2 : À partir des documents, indiquez quels sont les effets de l'introduction de la vaccination aux infections à pneumocoques. D'emblée, il convient de présenter les chiffres de l'incidence annuelle des méningites et des bactéries à pneumocoques (doc : Les personnes fragiles (nouveau-nés et personnes âgées de plus de 65 ans) sont particulièrement touchées. [...]

[...] La résistance des pneumocoques aux antibiotiques à la pénicilline est en constante évolution. Alors que des souches résistantes à la pénicilline étaient visibles en 1985, on en a compté environ 55% en 2000 puis environ 25% en 2015 (document 2). Le pic des années 2000 avec l'introduction du vaccin est visible. Alors que la pénicilline a pendant longtemps été l'antibiotique majeur utilisé dans la lutte contre les infections à pneumocoque, elle est de moins en moins utilisée depuis le début des années 2000. [...]