A l'état naturel, les populations d'espèces végétales s'organisent en communautés, en interaction les unes avec les autres. Elles peuvent être positives ou négatives.
La compétition entre végétaux est une lutte pour l'accès au soleil, source d'énergie essentielle à une bonne croissance. Il y a des compromis mutuels entre les espèces, avec des dominants et des dominés. Au niveau racinaire, c'est une lutte pour l'eau et les nutriments qui œuvrent sans merci. Des espèces végétales sont même plus avides que d'autres et appauvrissent le sol. La fitness des espèces dominées diminue et par conséquent leur taux de survie aussi.
Les communautés peuvent être soumises à un ensemble de contraintes communes.
Le stress est une contrainte limitant la production de tout ou une partie de la végétation sans provoquer la destruction de la biomasse, mais dont l'action est continuelle et peut se prolonger dans le temps.
[...] Le fait d'être associées leur permet-elles une meilleure résistance au stress et à la perturbation ? Est-ce que les réponses sont les mêmes pour toutes les espèces ? Pour répondre à ces différentes hypothèses, nous simplifierons notre communauté végétale à trois espèces de biologie différente et nous les cultiverons dans des conditions différentes. En condition de stress, les plantes seront cultivées sur substrat privé d'engrais donc de nutriments, et en condition de perturbation, les plantes seront soumises à un faucardage simulant l'herbivorie. [...]
[...] et al Le guide illustré de l'écologie Ed de La Martinière p GASPAR S. et BOROS R Determination of germination capacity of valley verzenice Phacelia tanacetifolia seeds Seed Sci. & Technol. LEMEE G Précis d'écologie végétale Ed Masson p GODRON M Ecologie de la végétation terrestre Ed Masson p MAC CLINTOCK et al Guide des plantes à fleurs, des arbres et arbustes d'Europe occidentale Delachaux et Niestlé p VAN DYKE F. et al Short- and Longer-Term Effects of Fire and Herbivory on Sagebrush Communities in South-Central Montana Environmental Management Vol No pp. [...]
[...] Le stress produit l'effet inverse. Grâce à l'étude de systèmes simplifiés, nous comprenons mieux l'importance des perturbations naturelles dans le maintien de la biodiversité végétale. La lutte contre toutes formes de perturbations ne favorise pas la conservation des espèces menacées. Bibliographie BURNIE Geoff et al Botanica, encyclopédie de botanique et d'horticulture Ed Könemann, p 657-658 / 896-898 CAMPBELL et REECE Biologie Ed DE BOECK, Chap 39 et 53 DA LAGE A. et METAILIE G Dictionnaire de biogéographie végétale Ed CNRS p FISCHESSER B. [...]
[...] Il semblerait que pour la régénération après perturbation, la phacélie soit la moins affectée de la présence des autres espèces, voire même avantagées (augmentation du nombre de régénérations). Mais nous ne savons pas si cette différence est significative. Pour le blé et le trèfle nous constatons une diminution de ce nombre quand ils sont mis en communauté donc l'effet communauté est pénalisant. En cas de stress, il n'y a pas d'effet communauté sauf pour le blé pour qui il est pénalisant au niveau morphologique. On peut parler d'exclusion compétitive puisque l'espèce avec les besoins en ressources les plus élevés est exclue par les autres. [...]
[...] En cas de stress, l'effet communauté ne diminue que la MFPa du blé. Pour le nombre de régénérations en condition de perturbation, les tests de comparaison des valeurs ne nous sont pas donnés. Les données seront donc interprétées avec précautions . Discussion Malgré les conditions expérimentales respectées, nos expériences n'ont pas fonctionné car les semis n'ont pas assez poussé. En cherchant des hypothèses pour cet échec, nous pouvons nous demander si les conditions d'arrosage ou d'éclairement ont été respectées, ou si l'engrais n'était pas en cause. [...]
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