Acides nucléiques, séquences, gène, mutation, philologique
On cherche à positionner quelques espèces de primates dans un arbre phylogénique et à situer l'Homme parmi les primates.
On sélectionne quelques primates, dont l'homme. On sélectionne certains caractères morphologiques. On peut ensuite étudier la séquence d'acides nucléiques de plusieurs gènes, codant pour ces caractères, chez plusieurs primates et l'homme et les comparer. Ainsi sur Philogène, on peut comparer les pourcentages de ressemblance entre les séquences d'un même gène. Et ainsi, on crée une matrice des caractères (comparer les caractères), puis on polarise les caractères (chaque caractère existe sous deux états, état ancestral et état dérivé, dont l'origine vient de mutation) pour créer une matrice des distances et un arbre phylogénique. Le premier être vivant ayant l'état dérivé est l'ancêtre commun, hypothétique.
[...] Et ainsi, on crée une matrice des caractères (comparer les caractères), puis on polarise les caractères (chaque caractère existe sous deux états, état ancestral et état dérivé, dont l'origine vient de mutation) pour créer une matrice des distances et un arbre phylogénique. Le premier être vivant ayant l'état dérivé est l'ancêtre commun, hypothétique. Plus le pourcentage de ressemblance est élevé, et plus la différenciation du gène actuel du gène ancestral est récente. Ceci va nous permettre de positionner quelques espèces de Primates. [...]
[...] Pour la molécule OPSINE BLEUE : Matrice des distances pour la molécule OPSINE BLEUE Arbre phylogénique des Primates pour la molécule OPSINE BLEUE Synthèse : Dans ce cas également, on constate que les séquences nucléiques de l'Homme et du chimpanzé pour la molécule OPSINE BLEUE sont identiques, de plus, la séquence nucléique de l'Homme est aussi très proche de celle du gorille ( de différence) d'après la matrice des distances. Ainsi, le plus proche parent de l'Homme pour cette molécule est le chimpanzé, suivi par le gorille. [...]
[...] Par exemple, organisation des membres inférieurs est un caractère permettant de comparer les primates). On prend un extra-groupe qui est censé présenter tous les caractères à l'état ancestral qu'on étudie. On peut alors comparer les autres groupes avec cet individu et étudier si les autres groupes ont conservé les caractères à l'état ancestral, ou à un état dérivé. I. Activité 1 : Nous avons réalisé une matrice des caractères : Matrice des caractères des Primates et d'un mammifère proche parent des Primates, le Toupaïe On obtient alors cet arbre philologique : Arbre phylogénique des Primates et d'un mammifère proche parent des Primates, le Toupaïe, basé sur les caractères anatomiques L'ancêtre commun exclusif aux primates est le Tarsier. [...]
[...] Pour la molécule COI-PRIMATE : Matrice des distances pour la molécule COI-PRIMATES Arbre phylogénique des Primates pour la molécule COI-PRIMATES Synthèse : Dans ce cas également, on observe que l'Homme possède le plus de ressemblance avec le chimpanzé ( de différence). Conclusion : En somme, pour les trois molécules, les séquences nucléiques de l'Homme, du chimpanzé et du gorille sont très proches, voire identiques. De plus, les branches évolutives sont issues d'un même nœud. Ainsi, le plus proche parent de l'homme est le chimpanzé. Au sein de la famille des Simiformes, l'Homme, le gorille et le chimpanzé sont les plus proches dans l'évolution (ils dérivent d'un ancêtre commun). [...]
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