La vie est apparue dans le milieu aquatique, les organismes ont utilisé le dioxygène (O2) pour leurs besoins énergétiques et le rejet de déchets comme le dioxyde de carbone (CO2) et l'eau. Les animaux de petites tailles comme les annélides prélèvent l'O2 au travers de leur paroi par un phénomène de diffusion. Pour les poissons qui sont des animaux plus grands ce système ne fonctionnait plus, les branchies (évagination vers l'extérieur) sont apparues afin de permettre les échanges gazeux. Au cours de l'évolution, certains animaux, ne cessant de se complexifier et de grandir, sont sortis de l'eau et ont conquis le milieu terrestre où l'O2 est en plus grande quantité, la respiration aérienne s'est alors développée pour des animaux, tels que les mammifères. C'est un appareil respiratoire spécialisé composé particulièrement de deux poumons contenant bronches et bronchioles qui se terminent par de petits sacs alvéolaires, lieu des échanges gazeux.
[...] La capacité vitale est faussée puisque le sujet n'a pas inspiré au maximum de sa capacité alors que l'expiration forcée est maximale. La ventilation maximale volontaire (VMV) est calculée comme le volume d'air déplacé à travers les poumons en une minute d'hyperventilation. Nous avons calculé le nombre de cycle sur un intervalle de 12 secondes afin de connaître ce nombre sur une minute : 85 cycles/min. A partir du tableau VMV, nous avons pu calculer le volume moyen par cycle (VMPC) : 0,528 L/cycle. [...]
[...] 3ème partie : Flux pulmonaires (cf.annexe) Le volume expiratoire forcé (VEM) est la quantité maximale d'air qu'une personne expulse de façon forcée pendant un intervalle de 1 (VEM1) (VEM2) et 3 secondes (VEM3) après une inspiration maximale. Chez un adulte normal, entre 66 et 83% de la capacité vitale est expirée en 1 seconde mais notre VEM1 est de 1,52 L soit 37,60% de la capacité vitale. Ce résultat s'explique car le sujet n'a pas correctement expulsé pendant la première seconde. Pour la deuxième seconde, le VEM2 obtenu (3,26 L soit 80,30%) correspond à l'intervalle théorique qui est 75-94%. [...]
[...] Après avoir calibré le système, nous avons réalisé différentes mesures : inspiration profonde, expiration normale respirations normales, expiration profonde respirations normales. Lors de l'étude des flux pulmonaires nous avons utilisé le même matériel que pour les enregistrements précédents. Les mesures sont réalisés de cette façon : 3 respirations normales, inspiration profonde, la respiration est retenue quelques instants, expiration normale respirations normales. Résultats (cf.annexe) Les objectifs de l'étude sont de montrer si le cycle respiratoire varie dans différentes situations, la comparaison des volumes, des capacités pulmonaires et des flux pulmonaires chez l'Homme avec des valeurs théoriques. [...]
[...] Chez un asthmatique, les voies aériennes étant plus ou moins obstruées, il ne peut pas inspirer et expirer le même volume qu'une personne saine,il ne peut pas inspirer et expirer le même volume qu'une personne saine. Son VEM1 sera plus faible tout comme son VMV. VMV décroît avec l'âge car la tonicité des muscles (muscles intercostaux, diaphragme) est fonction de l'âge, or ces muscles ont un rôle majeur dans la fonction respiratoire. [...]
[...] La température varie moins dans ce cas le sujet respirant par la bouche alors que la sonde thermométrique se situait sous la narine. Elle a tout de même enregistré une variation car le sujet n'utilisait pas de pince-nez. L'hypoventilation est une inspiration insuffisante d'air par les poumons provoquant une diminution de la quantité d'oxygène et une augmentation de la quantité de CO2 dans les alvéoles pulmonaires puis dans le sang, et donc une acidification de ce dernier. Les durées d'inspiration et d'expiration sont proches des résultats obtenus en eupnée or les deux phases auraient du être plus longues. [...]
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