Au cours de ce TP, nous avons appréhendé les techniques de la fécondation in vitro. Pour cela, nous avons tout d'abord récupéré les gamètes mâles et femelles. Puis, nous les avons mis en présence, après divers traitements et nous avons observé ce qu'il se produisait. Certains ovocytes ont été fécondés, d'autres non. En général, chez la souris, le taux de réussite en fécondation in vitro (FIV) est d'environ 50 à 80% jusqu'au premier clivage, c'est-à-dire 24h après la fécondation. Nous discuterons donc des résultats obtenus lors de ce TP en comparaison avec ceux obtenus par les professionnels de la FIV. Enfin, nous envisagerons les diverses perspectives qu'ouvre cette technique de reproduction artificielle qu'est la FIV.
Préparation des gamètes mâles
Les souris mâles utilisées sont des reproducteurs confirmés (qui ont déjà prouvé leur fertilité) de 4 mois, mis au repos quelques jours avant. Pour récupérer le sperme, on a sacrifié les souris et on a prélevé la queue de l'épididyme et une partie du VAS déférent. Afin d'en extraire les spermatozoïdes, on a mis ce prélèvement dans un milieu de culture M16 modifié.
A la sortie de l'épididyme, les spermatozoïdes ne sont pas capacités : ils ne sont pas aptes à féconder l'ovocyte. Dans un cas de fécondation in vivo, la capacitation a lieu dans les voies génitales femelles. Aussi, pour cette expérience, il nous faut donc capaciter préalablement ces spermatozoïdes avant de les mettre en présence des ovocytes. Pour cela, nous avons réalisé la technique du swim-up.
Cette technique consiste à déposer les spermatozoïdes au fond d'un tube contenant un milieu capacitant (M16 modifié), dans des conditions favorables à la capacitation, c'est-à-dire en présence de CO2 (5%), à 37°C.
[...] Les méthodes de PMA se sont considérablement développées et ont un taux de réussite comparable au taux naturel des fécondations qui aboutissent à la naissance d'un nouvel individu. En effet, beaucoup plus de cycles sont féconds que ce que l'on pense, mais de nombreux problèmes surviennent en aval de la fécondation, qu'elle soit naturelle ou artificielle. Les études en cours visent à améliorer ce taux de réussite. La PMA propose donc, grâce, entre autres, aux techniques de FIV, une autre alternative que l'adoption aux couples ayant des problèmes d'infertilité. Toutefois, comme toute avancée scientifique, elle soulève de gros problèmes éthiques. [...]
[...] Mise en présence des gamètes Dans une boite de culture on a déposé plusieurs gouttes de milieu M16 que l'on a recouvertes d'huile pour éviter leur évaporation et garder ainsi le milieu stable. On répartit les COCs dans ces gouttes, puis on ajoute les spermatozoïdes capacités. Les spermatozoïdes vont dissocier les complexes cumulus ovocytes avant d'atteindre la zone pellucide de l'ovocyte. La dissociation complète nécessite environ 4h à 37°C. Au bout de 4h on rince pour ne garder que les ovocytes fécondés avec le minimum de cellules autour. [...]
[...] Or nous avons obtenu un taux de capacitation de 0,5%. On peut expliquer cela par la succession des ouvertures de l'incubateur. Ainsi, la température et le taux de CO2 propices à la capacitation n'ont pas été correctement maintenus, l'équilibre entre le CO2 gazeux et le bicarbonate a été rompu, induisant ainsi une diminution de l'efficacité de la capacitation. Le problème le plus flagrant, lors de cette étude, est que notre taux de réussite n'est que de 24,33%. Or, en fécondation in vitro faite par des professionnels, le taux de réussite jusqu'au stade deux cellules est de 75%. [...]
[...] La fécondation in vitro Au cours de ce TP, nous avons appréhendé les techniques de la fécondation in vitro. Pour cela, nous avons tout d'abord récupéré les gamètes mâles et femelles. Puis, nous les avons mis en présence, après divers traitements et nous avons observé ce qu'il se produisait. Certains ovocytes ont été fécondés, d'autres non. En général, chez la souris, le taux de réussite en fécondation in vitro (FIV) est d'environ 50 à 80% jusqu'au premier clivage, c'est-à-dire 24h après la fécondation. [...]
[...] En effet, lors d'une FIV humaine, plusieurs ovocytes sont fécondés, mais ils ne sont pas tous réimplantés afin d'éviter les grossesses multiples (à risques). A qui appartiennent ces embryons qui sont congelés en attendant une éventuelle réimplantation future ? Combien de temps peut-on les conserver ? A qui appartiennent-ils ? En cas de divorce, qui peut décider de leur devenir ? Jusqu'où peut-on pousser la sélection des spermatozoïdes pour l'ISCI ? Ne s'agit-il pas, en quelque sorte, d'eugénisme ? [...]
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