Evolution de la biodiversité : les pinsons de Darwin
L'étude minutieuse des pinsons des îles Galapagos a conduit Darwin à formuler le concept de sélection naturelle et à en faire un des mécanismes de l'évolution des espèces. On cherche à préciser les mécanismes qui interviennent dans l'évolution des espèces.
[...] Si l'embryon sous-exprime le gène, la largeur sera plus petite. On en déduit donc que le gène BMP4 code la protéine Bmp4 qui influence la largeur du bec : plus il y a de protéines Bmp4, plus le bec sera large. La seconde expérience confirme ce résultat : les pinsons qui expriment plus fortement le gène BPM4 (donc plus de protéines Bpm4) ont un bec plus large (les pinsons de gauche à droite). A l'inverse, plus l'oiseau exprime le gène CAM (donc plus de protéine CaM), plus son bec sera allongé. [...]
[...] Ils transmettent donc plus facilement leurs allèles aux générations suivantes. Progressivement, il y a de plus en plus d'individus au gros bec. Quatrième modélisation : La préférence sexuelle, pur tel ou tel sexe, modifie la fréquence allélique et donc phénotypique (en l'augmentant si la préférence est pour ce type de bec, ou en la diminuant). Progressivement, comme dans le document les couples ne se formeront que de manière exclusive : les individus à petit bec ensemble, et les gros becs ensemble. [...]
[...] Cela dépend des individus ayant migrés. Dans la simulation, on remarque que la fréquence des hétérozygotes GP est supérieure à : cela signifie que plus de la moitié des individus migrants étaient des hétérozygotes. La fréquence des homozygotes diminuent donc. Troisième modélisation : Lors de la sécheresse, les individus homozygotes G ont un bec plus adapté pour casser les graines. Leur fréquence alléliques et phénotypiques augmentent donc, au détriment des homozygotes P. En effet, comme ils se nourrissent davantage, ils survivent mieux et donc se reproduisent plus. [...]
[...] fuliginosa) ont tous un gros bec plutôt arrondi et sont des pinsons terrestres (au sol). On peut donc supposer que la forme du bec est liée au régime alimentaire du pinson : les becs pointus permettraient de « piquer » les insectes tandis que les gros becs arrondis permettraient de casser facilement les graines. Le bec serait donc spécialisé selon la nourriture du pinson, en lien avec la niche écologique. Le document 3 confirme cela. En effet, le tableau compare les caractéristiques de deux espèces mangeuses de graines, G. fortis et G. magnirostris. [...]
[...] Le document 1 présente un arbre illustrant la forme du bec des pinsons selon leur niche écologique la place occupée par l'espèce dans l'écosystème). Premièrement, on remarque qu'il n'y avait qu'un seul ancêtre commun aux pinsons (l'espèce tout en bas de l'arbre). Cette espèce a évolué selon le milieu et a donné plusieurs espèces actuelles de pinsons. Deuxièmement, on remarque que les pinsons actuels mangeurs d'insectes (C. parvulus, C.psittacula, C.pauper, C. heliobates, C.pallidus) ont tous un bec allongés et sont situés au niveau des arbres. [...]
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