Les greffes ont évolué parallèlement avec la médecine au cours du XXème siècle. Plusieurs opérations ayant permis de faire évoluer ces techniques médicales peuvent être retenues, comme par exemple en 1952, la survie à 21 jours d'une allogreffe de rein laissa supposer quant à l'intervention de certains facteurs génétiques au sein de l'organisme, les chercheurs ont ensuite réussi à déterminer le rôle de ces facteurs. Il faudra attendre 1959 pour que les scientifiques réalisent enfin que la transplantation était possible, sans nécessairement que le donneur et le receveur soient jumeaux. L'introduction de traitements à base d'immuno suppresseurs ne se fait qu'en 1960. C'est à partir de 1972 que les suivis médicaux deviennent plus spécialisés grâce à l'évolution de la recherche de médicaments (comme par exemple la découverte d'un immuno suppresseur nommé ciclosporine, qui sera complétée par d'autres modalités médicamenteuses dans les années 80). Cet avancement à donc permis de façon considérable, d'éviter la fréquence de certains rejet. Nous pourrons donc dans un premier temps trouver réponse à la question « qu'est ce qu'une greffe ? », puis déterminer les origines de la réponse auto-immune qui peut être engendrée, et enfin les traitements existants permettant de compenser cette réponse de l'organisme ...
[...] Les marqueurs du Soi biologique 2. Les lymphocytes : soldats du système immunitaire b. La réaction auto-immune au niveau macroscopique III) Comment compenser cette réponse immunitaire ? a. Le choix du donneur permet éviter un éventuel rejet de greffe Traitement et surveillance du receveur CONCLUSION INTRODUCTION Les greffes ont évolué parallèlement avec la médecine au cours du XXème siècle. Plusieurs opérations ayant permis de faire évoluer ces techniques médicales peuvent être retenues, comme par exemple en 1952, la survie à 21 jours d'une allogreffe de rein laissa supposer quant à l'intervention de certains facteurs génétiques au sein de l'organisme, les chercheurs ont ensuite réussi à déterminer le rôle de ces facteurs. [...]
[...] Généralement on retire l'organe défectueux pour y substituer l'organe à greffer. Toujours dans l'exemple de la transplantation cardiaque, en voici le procédé : La voie d'accès classique pour une transplantation cardiaque est la section longitudinale dans sa ligne médiane du sternum. Le péricarde ou enveloppe du cœur est ouvert et le patient connecté à la machine de circulation extracorporelle. L'aorte et les veines caves du receveur sont clampées (c'est à dire pincées par un instrument chirurgicale spécialisé pour éviter l'hémorragie) et le cœur malade peut être enlevé. [...]
[...] Or, chez presque tous les receveurs de greffe, l'azathioprine devra être absorbée indéfiniment si l'on veut éviter tout rejet tardif. Malgré ces inconvénients, ce médicament est le plus sur de tous les moyens actuels de protection de l'organe transplanté. Les dérivés de la cortisone (aussi appelés corticostéroïdes), comme par exemple la Prednisone (les effets recherchés par l'emploi de ce médicament sont avant tout des effets antiinflamatoires et antiallergique). Mais ce n'est pas un immunosuppresseur réels tels que des agents anti- inflammatoires. [...]
[...] Ces antigènes sont produits par l'organisme. Leurs plans de construction se trouvent sur le chromosome 6 du génotype humain (nous ne palerons ici que du cas de l'Homme). Ce plan est appelé complexe d'histocompatibilité (CMH) et est composé de quatre gènes : C et D qui se situe sur le brin court du chromosome 6. Du fait que deux chromosomes présentent les même gènes le génotype du complexes HLA d'un individu est donc composé de 8 allèles (différentes version d'un gène) : deux deux B deux C deux D différents ou identiques soit par exemple [ A1A25, B8B27, Cw1Cw2, Dw1Dw9]. [...]
[...] Il faut d'abord anesthésier le patient pour une longue période (en effet l'anesthésie peut durer quelque 24 heures après l'opération. Le prélèvement du cœur sur le donneur. Cette étape est capitale car la qualité du greffon doit être obligatoirement excellente. Exemple de l'opération d'un prélèvement de cœur : Le chirurgien ouvre le thorax en découpant (section longitudinale) le sternum puis examine le cœur. Celui-ci doit se contracter normalement et ne doit pas comporter de signe de contusion. Le cœur est arrêté à l'aide d'un liquide administré dans la racine de l'aorte. [...]
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