Les plantes sont depuis des milliers d'années utilisées pour l'alimentation humaine mais aussi à des fins médicinales, vestimentaires et pour la confection d'outils. Les besoins importants ont conduit l'Homme à cultiver les plantes
[...] L'homogénéisation des plants permet de plus de faciliter la calibration et la revente, mais aussi de faciliter l'entretien et la mécanisation de certaines étapes pour avoir un rendement fixe et prévisible. La découverte des mécanismes génétiques sous-tendant la sélection de caractéristiques intéressantes a engendré le développement des techniques de croisement. La première étape de la maitrise des croisements est l'utilisation de croisements dirigés intraspécifiques. A la différence de la sélection massale où la fécondation est aléatoire, le croisement dirigé consiste à féconder les fleurs d'une plante A avec le pollen issu d'une plante B pour obtenir une descendance regroupant les caractères intéressants des deux parents. [...]
[...] Comment l'Homme a-t-il domestiqué les plantes sauvages ? Les plantes sont depuis des milliers d'années utilisées pour l'alimentation humaine mais aussi à des fins médicinales, vestimentaires et pour la confection d'outils. Les besoins importants ont conduit l'Homme à cultiver les plantes dont il avait besoin pour faciliter la récolte et améliorer le rendement par rapport à la cueillette de plantes sauvages. De manière empirique, les paysans ont compris qu'ils pouvaient garder et semer les graines des plantes les plus productives qui avaient survécu et grandi dans les conditions de culture, pour obtenir des individus aux caractéristiques similaires et améliorer ainsi la qualité et le rendement des cultures suivantes. [...]
[...] L'utilisation d'agents mutagènes sur des plants cultivés in vitro permet aussi de créer de nouvelles souches rapidement en favorisant les mutations et sélectionnant les plants les plus prometteurs. La sélection des plants est aussi améliorée en laboratoire grâce à la cartographie des gènes. Il est alors possible de sélectionner facilement les plants possédant les gènes d'intérêt et d'améliorer la sélection des individus pour les croisements (sélection assistée par marqueurs). Une fois ces nouveaux individus obtenus, il est ensuite facile de cloner ces plants d'intérêt en laboratoire, puisqu' à partir de quelques cellules, un nouveau plant identique génétiquement peut pousser. [...]
[...] La population d'insectes ravageurs de cette plante pourrait diminuer drastiquement et engendrer des conséquences sur toute la chaîne alimentaire. De plus, ce type d'OGM ainsi que ceux résistant à l'herbicide, qui sont donc régulièrement soumis aux pesticides, posent aussi des problèmes sanitaires en ce qui concerne la consommation humaine. Si ces espèces sélectionnées et modifiées par l'Homme sont un avantage pour le rendement, aux vues des conséquences encore mal connues sur l'environnement et la santé ainsi que leur statut juridique encore mal défini, il serait nécessaire de rester prudent quant à leur utilisation. [...]
[...] De la même manière, il est possible de réaliser une autofécondation sur une plante d'intérêt. En sélectionnant les meilleurs descendants et en continuant de les autoféconder sur plusieurs générations, on obtient alors des lignées homozygotes pour les gènes qui régulent les caractéristiques d'intérêt. Ces lignées sont aussi appelées lignées pures et les individus de ces lignées sont très homogènes. Cependant, ces lignées sont aussi très fragiles car tous les individus sont proches génétiquement et ont les mêmes points faibles faces aux aléas environnementaux. [...]
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