Nous vivons d'ores et déjà dans un monde peuplé de clones. Par exemple chez les végétaux ; les fraisiers se propagent en émettant des tiges horizontales, les stolons qui vont s'enraciner à distance de la plante mère et produire de nouveaux individus tous identiques génétiquement à la plante mère. Mais aussi dans le règne animal, la parthénogenèse qui est caractérisée par le fait que l'ovocyte est activé et se développe en embryon sans avoir été fécondé. Beaucoup d'invertébrés utilisent ce mode de reproduction, en particulier les insectes. Le clonage est donc un mode de multiplication asexuée qui consiste à copier le bagage génétique d'un individu pour en créer une copie conforme d'un autre individu. Différents types de clonage existent avec différentes techniques.
[...] Depuis le procès de Nuremberg en 1945-1946 qui jugea les crimes et les atrocités commises par les nazis sur les déportés, l'expérimentation chez l'homme est interdite en dehors de cadres très précis définis par la réglementation sur les essais cliniques à bénéfice thérapeutique. Seulement en France, depuis le 29 juillet 1994 une loi sur la bioéthique est en discussion. Les scientifiques ont des opinions très différentes sur la question avec des arguments pertinents. Certains pensent qu'une loi interdisant la recherche sur les embryons humains, ou toutes recherches parallèles, freineraient les progrès de la science du clonage. Mais d'autres estiment que l'éthique est un domaine trop personnel, trop intime et moral pour relever la loi. [...]
[...] 1997: deux singes rhésus 1997: une souris 1998: trois veaux clonés (aux Etats-Unis) 1998: Marguerite la vache, premier clone bovin en Europe (par l'INRA) Aujourd'hui, il y a environ 1500 bovins clonés répertoriés dans le monde, dont 72 en France. 2000: clones de cochons (Etats-Unis) 2002: clones de lapins (l'INRA) 2003: Idaho Gem, clone de mulet (Etats-Unis) 2003: Prometa, clone de jument (Italie) 2005: Snuppy, clone de chien (Corée du Sud) 2007: premier primate cloné. Des expériences de clonage ont été envisagées et mises en application sur l'être humain. [...]
[...] II-LE CLONAGE D'UN POINT DE VUE ETHIQUE 1-Les bénéfices et les dangers Même si les ovaires sont très riches en ovocytes, ceux-ci sont immatures, ainsi que les follicules ovariens dans lesquels ils sont enclos. Et très peu d'entre eux parviennent à maturité: un seul par mois. Si l'on veut en obtenir d'avantage, il faut provoquer la croissance de plusieurs follicules a la fois. Avec des variantes, il s'agit d'abord de bloquer les sécrétions hormonales de la patiente, par injection quotidienne d'une centaine d'hormones, pendant plusieurs jours. [...]
[...] Les ovocytes sont prélevés juste avant sous contrôle échographique, à l'aide d'une aiguille qui permet de ponctionner le liquide des follicules matures à travers la paroi vaginale et de recueillir les ovocytes qu'il contient. On en obtient environ une dizaine. Le clonage représente une succession d'étapes à problèmes. Ainsi pour Dolly la brebis sur 433 tentatives de transfert 277 ont réussi mais seul 29 embryons se sont développés jusqu'au stade blastocyste. Et une fois ces blastocystes transférés dans l'utérus de différentes mères porteuses, un seul a poursuivi son développement jusqu'à la naissance. Le taux de réussite des clones somatiques est inférieur à celui des clones issus de cellules embryonnaires. [...]
[...] Les biologistes commencent a faire des cultures de cellules animales, végétales ou bactériennes. Le mot définit tout ensemble de cellules dérivant par division successive d'une cellule unique, et ayant donc exactement le même patrimoine génétique. Ces clones cellulaires présentant l'avantage d'être parfaitement homogène, car composés de cellules toutes identiques. Comme nous l'avons vu précédemment depuis quelques années les scientifiques se mobilisent dans la recherche du clonage qui pourrait provoquer un changement imminent de notre société actuelle. Deux techniques de clonage sont principalement utilisées: le clonage thérapeutique et le clonage reproductif. [...]
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