Appareil circulatoire, coeur, vaisseaux sanguins, sang, muscle
C'est grâce à l'appareil circulatoire que le sang peut transporter très rapidement, d'une part, les nutriments et le dioxygène aux cellules du corps.
Le cœur est un muscle creux à quatre cavités : en haut, deux oreillettes reçoivent le sang et, en bas, deux ventricules expulsent le sang.
Pour comprendre le fonctionnement de ce muscle, il faut suivre le parcours du sang.
[...] Les vaisseaux sanguins Un peu comme un réseau de transport routier, le réseau des vaisseaux sanguins est constitué de «routes» de différents calibres où le sang circule plus ou moins rapidement. Ce sont toutes des routes à sens unique et il y a deux circuits en boucle. Le réseau de circulation sanguine de l'être humain mesure environ km. Il comprend trois types de vaisseaux : les artères, les capillaires sanguins et les veines. Les artères Les artères permettent au sang de s'éloigner du cœur. Elles ont différents calibres. [...]
[...] De plus, en s'étirant, les artères diminuent la pression du sang, ce qui protège les vaisseaux plus fragiles qui pourraient éclater sous une pression trop forte. Des artères, le sang passe aux artérioles qui se ramifient en capillaires dans les tissus. Les capillaires Les capillaires sont de minuscules vaisseaux sanguins situés à proximité de chaque cellule du corps. Ils relient les artérioles aux veinules. Leur diamètre est si petit que les globules rouges doivent y circuler à la file indienne. [...]
[...] II- Les deux voies de circulation Le sang circule dans deux voies : la voie pulmonaire et la voie systémique. Dans la voie pulmonaire, appelée aussi petite circulation, le sang chargé de gaz carbonique (sang vicié) sort du ventricule droit, emprunte l'artère pulmonaire, circule dans les capillaires autour des alvéoles des poumons où il se charge de O2 et es débarrasse du CO2, puis il revient au cœur, dans l'oreillette gauche, par les veines pulmonaires. Dans la voie systémique, appelée aussi grande circulation, le sang chargé de O2 (sang oxygéné) sort du ventricule gauche par l'aorte, se dirige dans les différentes artères et artérioles du corps, franchit les capillaires, où il se charge de CO2 et libère le O2, puis revient au cœur, dans l'oreillette droite, par les veinules, les veines puis les veines caves. [...]
[...] La pression sanguine y est très faible. Il n'est donc pas nécessaire que la paroi des veines soit aussi résistante que celle des artères. Le sang progresse malgré tout vers l'oreillette droite, car la pression dabs cette cavité est nulle. Lorsque le sang revient de la partie supérieure du corps, son retour vers le cœur est facile, mais il l'est moins quand il revient des membres inférieurs, car il doit lutter contre la gravité. Le sang progresse alors vers le cœur grâce aux contractions des muscles et aux valvules qui l'empêchent de refluer. [...]
[...] Des valvules dirigent le sang et l'empêchent de refluer, c'est-à-dire de revenir en arrière. Le côté droit et le côté gauche du cœur ne communiquent pas, mais ils fonctionnent simultanément : les deux oreillettes se remplissent et se vident au même moment ; les deux ventricules sont aussi synchronisés. La contraction des ventricules s'appelle systole alors que le repos s'appelle diastole. Le cœur se contracte environ 70 fois par minute, il est à la fois une pompe aspirante et refoulante. [...]
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