On cherche à montrer les adaptations au niveau des flux circulant dans le troène quand il est à l'ombre ou en pleine lumière. Le troène a été choisi à la place du buis pour cette étude car il présente vraisemblablement les mêmes comportements que le buis.
Par la méthode des pesées, on peut déterminer la surface foliaire totale située au-dessus des segments prélevés sur chaque échantillon (individus vivant à la lumière ou à l'ombre).
Exemple de calcul :
On a une feuille de 80 g pour 1m² servant de calque (les feuilles ont été gardées dans les mêmes conditions d'humidité pour tous les groupes). On pèse au total 0,7413 g pour les feuilles calquées du rameau de lumière. Par un produit en croix on obtient la surface foliaire totale située au-dessus du segment prélevé : 1*0,7413 / 80 = 9,26. 10-3 m²
[...] Pour calculer un flux on a F=Masse d'eau/Temps écoulé F lum = 0,1876/600 = g.s-1 Comme on a 1 mol d'eau équivalente à 18 g d'eau on à l'inverse 1 g d'eau est équivalent à mol c'est-à-dire 55,5 mmol. Alors le flux devient F lum = * 55,5 / 1 = mmol.s-1 Pour calculer la conductance hydraulique on utilise la formule ΔΨ k lum = 1,74. 10-2 / = 3,55102 mmol.s-1.MPa-1 Pour calculer la conductivité hydraulique on utilise la formule K=dx*k K lum = 0,02*3,55102 = 0,071 mmol.s-1.MPa-1.m Pour calculer la conductivité spécifique foliaire on utilise la formule LSC = K/SF (SF est donnée dans les premiers résultats p 1 du compte-rendu). [...]
[...] Nos résultats sont incohérents vis-à-vis de l'adaptation à l'ombre. Nous aurions dû aboutir à des valeurs inverses, la conductivité hydraulique K et la LSC devant être plus élevées chez le troène à la lumière. Il y a donc un facteur intervenant. Si on regarde nos rameaux, on s'aperçoit que le prélèvement sur la branche d'ombre s'est fait au niveau d'un rameau âgé de 3 ans (âge déterminé par le nombre de cernes observés au microscope sur la coupe transversale d'une section de tige). [...]
[...] Acclimatation à l'ombre chez le Troène (Ligustrum vulgare). Conductance et conductivité hydraulique spécifique On cherche à montrer les adaptations au niveau des flux circulant dans le troène quand il est à l'ombre ou en pleine lumière. Le troène a été choisi à la place du buis pour cette étude car il présente vraisemblablement les mêmes comportements que le buis. I. Les Résultats Par la méthode des pesées, on peut déterminer la surface foliaire totale située au-dessus des segments prélevés sur chaque échantillon (individus vivant à la lumière ou à l'ombre). [...]
[...] Il y a plus d'activité chez un rameau ancien. Comme l'écart d'âge est important, l'activité du vieux rameau surpasse celle du jeune rameau même si ce dernier est au soleil. Le flux augmente avec l'âge. Il faut interpréter les résultats types trouvés en salle. On observe que LSC > k > K dans les deux cas (à l'ombre et au soleil). On doit relier k et SF afin de prendre en compte l'activité d'évapotranspiration des feuilles, plus élevée à la lumière. [...]
[...] On trouve de gros vaisseaux en grand nombre à l'ombre mais à la lumière il y a plus d'hétérogénéité et on retrouve les plus gros vaisseaux (entre ceux d'ombre et de lumière). Selon la loi de Poiseuille Flux=f(r4) on comprend pourquoi on trouve les vaisseaux les plus gros à la lumière. Il suffit d'avoir seulement quelques gros vaisseaux pour que le flux soit supérieur à celui de l'ombre. Conclusion Pour s'adapter à l'ombre, le troène réduit la taille maximum de ses vaisseaux. L'évapotranspiration étant moins importante, le flux induit est également moins important et il n'a donc pas besoin d'un système très performant. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture