Exposé de Biologie portant sur quelques grandes personnalités célèbres et leurs découvertes qui ont révolutionnées le monde scientifique.
[...] Le patient était un homme souffrant d'une lésion incurable au cœur. Le donneur était une jeune femme de 24 ans mortellement blessée dans un accident de voiture. Le donneur et le receveur avaient le même groupe sanguin et, d'après les estimations, les chances de compatibilité de leurs tissus étaient grandes. Avant l'opération, le cœur fut conservé durant 3 heures dans un sang refroidi, enrichi en oxygène. Le cœur du donneur étant 2 fois plus petit que celui du receveur, des difficultés surgirent lorsqu'il fallut procéder à la transplantation. [...]
[...] Harvey pratiquait de nombreuses vivisections sur des batraciens et des reptiles. En ligaturant l'aorte, il s'aperçoit que le cœur gonfle. Il en déduit que cette ligature empêche le sang de sortir du cœur. En ligaturant la veine cave, il s'aperçoit que le cœur pâlit, rétrécit, se vide. Il y a donc bien un retour du sang vers le cœur. Et donc, puisque le système sanguin est un circuit fermé, la saignée, loin de soulager le malade, ne fait que l'affaiblir. [...]
[...] Grâce à ses microscopes, très perfectionnés pour l'époque, il a ouvert les yeux sur un monde invisible : celui de l'infiniment petit et des cellules. Une décennie plus tôt, Robert Hooke avait décrit des cellules pour la première fois. C'est dans un très mince morceau de liège (partie morte de l'écorce des arbres) qu'il observa des petites structures alvéolaires toutes vides (normal puisque la cellule, morte, est vidée de son contenu). Il les nomma cellulae ce qui veut dire petites chambres en latin. [...]
[...] Les plaies guérissaient rarement sans infection. Elles suppuraient, provoquant régulièrement gangrène ou septicémie (infection généralisée). Bien que chaque chirurgien eût sa propre méthode pour tenter de combattre l'infection, très peu établissaient une relation entre l'infection et l'hygiène. Joseph Lister, chirurgien à l'hôpital royal de Glasgow, était très insatisfait du grand nombre d'infections et de gangrènes consécutifs aux opérations. Il pensa pour la première fois à l'antisepsie en 1865, en découvrant les travaux de Louis Pasteur qui, à la même époque, avait démontré que la fermentation était provoquée par la présence de microbes dans l'air. [...]
[...] En outre, il fait réaliser des dessins extrêmement précis (on suppose d'ailleurs que les artistes assistaient, eux aussi, aux séances). Vésale se rendra compte des erreurs dans les descriptions de Galien dues, pour certaines, à la transposition de l'animal à l'homme ou, pour d'autres, à des erreurs de traduction. Ambroise Paré (1510 - 1590) France Ce qu'on lui doit : Ambroise Paré ligature les artères lors des opérations d'amputations. Avant lui : Généralement, on cautérisait les plaies pour arrêter le saignement, c'est-à-dire qu'on les brûlait au fer rouge ou à l'huile bouillante, alors que dans le monde islamique, la ligature des artères se pratiquait déjà 5 siècles plus tôt. [...]
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