Opioïdes, morphine, héroïne, codéïne, santé, antalgique, médecine, cerveau, neurone, addiction, dépendance, Grand oral, système nerveux, SVT Sciences de la Vie et de la Terre
Les opioïdes agissent en corrélation avec certains récepteurs du cerveau et de la moelle épinière pour modifier la perception de la douleur. Cependant, le risque de dépendance et d'overdose est très important, comme pour la plupart des opioïdes, ce qui devient donc un problème de santé majeur aux États-Unis. Il existe des médicaments pour traiter l'addiction à cet opioïde, mais le taux de rechute reste très élevé (près de 90 %).
[...] Lorsqu'un potentiel d'action atteint un neurone, il déclenche l'ouverture des canaux calciques. Ces canaux permettent l'entrée des ions calcium (Ca²?). Les ions calcium intracellulaires déclenchent un mécanisme par lequel la cellule libère des neurotransmetteurs, tel qu'une substance qui va, elle, se fixer sur des neurones responsables de la transmission du signal douloureux vers le cerveau. Les opioïdes agissent en se fixant sur les récepteurs opiacés et en inhibant l'activité des canaux calcium, qui libèrent donc moins de calcium. Si la libération de calcium est réduite, moins de neurotransmetteurs sont libérés, moins de substance est libérée, ce qui atténue la transmission du signal douloureux. [...]
[...] (SCHEMA ORGA D'UN NEURONE) Un neurone est formé d'un corps cellulaire qui renferme le noyau, de petits prolongements et d'un long qui se termine par plusieurs boutons synaptiques, le bouton synaptiques communique avec le corps cellulaire d'un autre neurone. La propagation du message nerveux au niveau d'une synapse est possible dans les cas qui nous intéresserons aujourd'hui grâce à des substances chimiques appelées neurotransmetteurs. Les opioïdes vont en fait empêcher, mimer ou augmenter l'action des neurotransmetteurs. Les opioïdes vont avoir un effet sur la libération des neurotransmetteurs. a. [...]
[...] La douleur aiguë est le principal motif de prescription pour les opioïdes faibles et pour les opioïdes forts. Pour la plupart des patients, la prise d'opioïdes vient en dernier lieu si aucune autre solution n'est possible, ces médicaments sont toutefois perçus comme plus puissants que d'autres Mais d'où vient cette capacité de réduction de la douleur des opioïdes ? B. Inhibition de l'action des neurones nociceptifs, blocage substance P Héroïne, morphine, codéine, oxycodone et leurs dérivés sont tous des antalgiques opioïdes, capables de se lier à nos récepteurs opiacés, naturellement dans notre cerveau. [...]
[...] De plus, ces rats ont également montré une réduction des comportements liés à l'auto-administrassions d'héroïne, ce qui suggère que le vaccin pourrait aider à réduire la motivation à consommer de l'héroïne. Ces résultats préliminaires sont encourageants et suggèrent que les vaccins contre l'addiction aux opioïdes pourraient représenter une nouvelle approche prometteuse pour traiter cette grave crise de santé publique. Cependant, des essais cliniques supplémentaires seront nécessaires pour évaluer l'efficacité et la sécurité de ces vaccins chez les humains avant qu'ils ne deviennent largement disponibles. [...]
[...] La fixation d'un opioïdes lève cette inhibition. On observe une augmentation de la concentration de dopamine concentration dans la fente synaptique. Cela va donc amplifier l'effet naturel de la dopamine ce qui va amener à une plus grande dépendance en raison de l'excès de dopamine. Cela va activer le système de récompense au-dessus de son seuil normal ce qui va induire un besoin de répéter l'expérience, la consommation devient alors excessive. Cela a été démontré par une expérience, en laboratoire. [...]
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