Parmi nos cinq sens, la vue est le sens le plus développé chez l'homme. Les 4/5 des informations reçues par le cerveau passent par les yeux qui ont tendance à éclipser les autres sens. L'œil est un organe surdoué, car en comparaison avec la plupart des animaux, l'homme a une bonne vision. Nous avons la chance de voir clairement le jour et assez bien la nuit. Nous voyons en relief et pouvons évaluer les distances. De plus, notre vision est polychrome.
Cependant, nos yeux ne sont qu'une partie du mécanisme de la vision. Car c'est bel et bien le cerveau qui voit ; en effet, le cerveau interprète, c'est-à-dire qu'il donne une signification aux images, que les yeux perçoivent : la rétine est considérée comme un bout de cerveau détaché au fond de l'œil.
Malgré tout, notre cerveau peut nous jouer des tours en nous donnant une mauvaise interprétation de l'image, ce qui provoque des illusions d'optique parfois déroutantes.
[...] Le segment externe est la partie du photorécepteur où se produit l'interaction avec la lumière. Bien que présentant une fonction et une structure très généralement commune, les différents photorécepteurs se distinguent sur divers points. D'un côté millions de bâtonnets sont totalement absents de la fovéa, mais sont majoritaires à la périphérie de la rétine optica (en moyenne 150 000/mm²) et de l'autre les cônes au nombre de 6 millions que l'on ne trouve que dans la partie centrale de la rétine, la fovéa. [...]
[...] Les figures instables : Ces figures sont également des illusions permanentes, mais la perception de la profondeur est contrariée par des messages contradictoires. Il est difficile de déterminer quelle partie d'une figure donnée est la plus proche de nous. Chaque fois que nous regardons ces figures, tel ou tel de leurs côtés nous semble alternativement plus proche ou plus éloigné. Le cube de Necker, du nom de son inventeur Louis Albert Necker a été publié pour la première fois en 1832. [...]
[...] Le neurotransmetteur est largué dans l'espace intersynaptique. Sur la membrane du neurone en aval se trouvent des canaux à sodium fermés. Le neurotransmetteur libéré se fixe à ceux-ci, car en quelque sorte il en est la clé (en fait, il est reconnu par des récepteurs finalement, le canal s'ouvre et les ions sodium plus nombreux à l'extérieur qu'à l'intérieur s'y engouffrent. L'équilibre électrique entre intérieur et extérieur est modifié : un nouvel influx nerveux naît. Et ainsi de suite, de proche en proche, le message nerveux atteint l'encéphale. [...]
[...] Mais comment à partir de simples photons peut-on aboutir à un signal nerveux qui débouchera sur une image de notre environnement ? Pour ce faire, il faut tout d'abord comprendre que la rétine se divise en profondeur en deux zones fonctionnelles : - la rétine sensorielle où l'on retrouve les photorécepteurs et - la rétine cérébrale avec les cellules bipolaires, horizontales, amacrines et ganglionnaires (considérées comme des neurones) Chose importante, ces deux zones assurent respectivement les deux premières des trois étapes du mécanisme visuel. [...]
[...] Par ailleurs, chez les cônes, on observe deux types de synapses1 : les synapses à ruban qui se connectent à 3 dendrites de cellule bipolaire et 2 de cellules horizontales) et les synapses superficielles qui ne se connectent qu'à une dendrite de cellule bipolaire. Pour les bâtonnets, on ne trouve que des synapses chimiques à ruban, mais une par pied contrairement à plusieurs pour les cônes. Ceux-ci diffèrent aussi par leurs caractéristiques de photoréception. Les cônes présentent une faible sensibilité à la lumière, mais une très forte sensibilité à la couleur ce qui les rend responsables de la vision diurne, détaillée et polychromatique. [...]
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