Photosynthèse, carbone, radiation, pin pignon, éclaircie, aménagements sylvicoles, flux de carbone aérien, Tunisie
Depuis quelques décennies, un certain nombre d'indicateurs et d'études montrent que le climat se réchauffe à l'échelle du globe. Le cinquième rapport du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat, le GIEC (2014) vient de confirmer ce fait. Le réchauffement du climat est sans équivoque, il est maintenant évident dans les observations de l'accroissement des températures moyennes mondiales de l'atmosphère et des océans, la fonte généralisée des grands glaciers, tel que le Goerland ainsi que l'élévation du niveau moyen mondial de la mer et l'augmentation progressive des événements extrêmes.
Ces changements climatiques vont avoir de nombreuses répercussions, plus ou moins complexes, sur les forêts et sur la distribution d'espèces d'arbres à l'échelle globale.
Les gaz à effet de serre (GES) constituent une composante majeure des réchauffements globaux. En effet, les concentrations atmosphériques des gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d'azote (N2O) ont significativement augmenté depuis 1750 en raison des activités de l'homme utilisant de plus en plus des fuels fossiles. En 2011, les concentrations respectives du CO2 étaient de 391 ppm et dépassaient ainsi le niveau préindustriel d'environ 40 %. Cette augmentation s'explique en premier lieu par l'utilisation de combustibles fossiles et en second lieu par le bilan des émissions dues aux changements d'utilisation des sols (GIEC, 2014) qui correspondent à la conversion anthropique des forêts en terre non agricole ; ou la déforestation.
[...] Comme le tarif de cubage a été établi à partir des mesures de circonférences à 1.30 m. On a donc eu recours à une régression entre les circonférences des souches mesurées à 0.30 m et diamètres à 1.30 m sur les arbres sur pied. Le résultat de cette régression linéaire est donné par la figure 15. Figure 15 : Régression linéaire entre les circonférences à 0.30 m et 1.30 m Après l'application du tarif de cubage, on arrive à estimer le stock total moyen des arbres coupés en 2005 et 2010 auquel nous avons ajouté le stock moyen des arbres existants (2014). [...]
[...] Revue bibliographique sur les travaux faits sur le carbone en Tunisie 21 II.3. Les méthodes d'estimation des stocks du carbone 22 II Les méthodes directes 23 II Les méthodes indirectes 23 III. IMPACT DE L'AMENAGEMENT SYLVICOLE SUR LA CROISSANCE DU PIN PIGNON 24 IV. ECOPHYSIOLOGIE ET FLUX DE CARBONE 25 IV.1. La photosynthèse 25 IV Les réactions primaires de la photosynthèse 26 IV Réactions secondaires de la photosynthèse: fixation du CO IV Variation de la photosynthèse en fonction de l'âge 26 IV.2. [...]
[...] Une étude a été élaborée dans le cadre du Projet Régional GIZ-PCFM Adaptation au changement climatique des conditions-cadres de la politique forestière dans la région MENA dont elle a identifié quatre axes potentiels de REDD+ pour la Tunisie 1. la lutte contre les feux de forêt : Il existe un potentiel REDD+ lié à la lutte contre les incendies de forêt si la variation d'absorptions nettes de GES entre le scénario de référence et le scénario REDD+ impliquant des mesures pour lutter contre les feux de forêt est positive. À ce potentiel de carbone s'ajoute l'estimation des biens et services marchands et non-marchands conservés par le maintien des surfaces non détruites par le feu. [...]
[...] Pour chaque arbre étudié, l'induction est faite sous une lumière incidente de 1200 µmol m2s-1PAR. Un programme est ensuite élaboré afin de faire varier l'intensité lumineuse incidente, avec un laps de temps de 5 à 7 minutes. À chaque intensité de lumière incidente appliquée, l'assimilation nette du carbone la conductance stomatique et la transpiration sont mesurées. A partir des données du Licor-6400, nous avons estimé les paramètres suivants : - La capacité photosynthétique (Amax) a été mesurée comme étant le taux de photosynthèse nette à la saturation. [...]
[...] Pour une valeur du carbone basse (8,26 DT/tCO2e), le seuil est de c'est-à-dire que pour que son coût soit intégralement couvert par les bénéfices carbonés, un aménagement devrait doubler les stocks de carbone d'une forêt (ce qui revient à doubler son stock de biomasse sur pied). Il est peu probable qu'un aménagement ait un tel impact. Pour une valeur moyenne de 16,68 DT/tCO2e, ce seuil est réduit à L'intégration dans le calcul de la valeur des biens et services fournis par les forêts diminue ces seuils de rentabilité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture