Secteur des biotechnologies, Peter Drucker, recherche et développement, marketing, technologies de l'information et de la communication TIC, technologies du vivant, Károly Ereky, micro-organismes, organisme génétiquement modifié OGM, éthique, bioéthique, Novozymes, sciences, catalyseur biologique
Les entreprises du secteur des biotechnologies ont un brillant avenir devant elles. Les produits développés par ce secteur de la santé permettent d'ouvrir des perspectives avec de véritables opportunités commerciales. Contrairement à un effet de mode, les possibilités de ces entreprises de recherche et développement se projettent autant sur le moyen que sur le long terme. Malgré le caractère risqué des investissements de recherche, ceux-ci peuvent également se révéler très rémunérateurs. Le secteur est confronté à plusieurs difficultés, allant du plan économique au plan plus technique, mais sa capacité innovatrice lui permet de les surmonter.
[...] FranceBiotech, association des entrepreneurs de l'innovation santé, projette de créer le statut « Jeune Entreprise Hyper Innovante » (JEHI) en 2018. Le Crédit d'Impôt Recherche (CIR) Créé par la loi de finances 1983, il vise à améliorer l'innovation et la compétitivité des entreprises, le tout sans aucune condition de taille, contrairement au statut JEI. Calcul du CIR ‒ des dépenses inférieures au seuil de 100 millions d'euros ‒ des dépenses qui excèdent le seuil de 100 millions d'euros Remarque : Depuis 2015, les dépenses de recherche dans des exploitations situées dans les DOM bénéficient d'un crédit d'impôt de Exemple : une société ayant des dépenses éligibles au CIR d'un montant de euros aura droit à un crédit d'impôt de €, car : * + * = € Utilisation du CIR Le CIR peut être imputé soit sur l'impôt sur le revenu soit sur l'impôt sur les sociétés ou encore sur la contribution additionnelle[11] due par l'entreprise au titre de l'année où les dépenses ont été effectuées. [...]
[...] Selon lui, seules les fonctions R&D et Marketing constituent des centres de profits. En effet, en maîtrisant ces fonctions à la perfection, la compréhension du client serait si parfaite que le produit se vendrait tout seul. Le profit n'est alors plus une cause, mais un effet de l'excellence du management. Le contexte économique actuel est perturbé par une instabilité de l'offre due notamment à de nouveaux entrants, des disparitions par fusions- acquisitions ou encore par de nouveaux produits substituables. D'autre part, il doit également faire face à une incertitude vis-à-vis de la demande, qui est due à une durée de vie réduite des produits, des procédés et des techniques, mais aussi à la globalisation de la concurrence qui devient multiforme, intense et imprévisible. [...]
[...] On discerne principalement les recherches à finalité thérapeutique, mais également celles qui utilisent des procédés biologiques, les biotechnologies de l'agriculture et de l'alimentation et celles qui envisagent de nouvelles technologies favorables à l'environnement. Quelles sont les particularités des entreprises de biotechnologie, qui évoluent dans un secteur en expansion ? Nous allons dans une première partie, étudier la capacité innovatrice des entreprises qui font évoluer le secteur et les spécificités françaises. Dans un deuxième temps, nous verrons les difficultés auxquelles les entreprises font face et l'importance de leur adaptation. I. Le secteur des biotechnologies A. [...]
[...] La filiale a déjà créé de nombreux partenariats avec des entreprises pharmaceutiques telles que Sanofi, Johnson & Johnson et Novartis. Le partenariat récemment créé entre Verily et Novartis, qui a pour but d'investir dans un fond de 300 millions de dollars, démontre bien la volonté de la multinationale de s'introduire dans le secteur des biotechnologies. Google a également créé la société Calico, qui étudie des traitements contre le vieillissement. Grâce à leur maîtrise des données, ces multinationales ont la capacité d'innover dans des domaines très différents, et ce de manière beaucoup plus rapide avec une performance qui dépasse les entreprises de biotechnologies. [...]
[...] Ainsi, les biotechnologies pourraient permettre de créer des « usines vivantes », où les procédés de fabrication, de transformation ou de dégradation seraient effectués de façon autonome par des micro-organismes. Exemple : l'entreprise Novozymes (Danemark) a su mettre au point un décapant à base d'enzymes[3] qui décomposent les salissures, réduit les rejets polluants dans l'eau ainsi que la consommation d'énergie. De plus, l'accroissement des préoccupations environnementales laisse la chance aux biotechnologies de faire leurs preuves en termes de solutions apportées par leur caractère fortement innovateur. [...]
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