Qu'est-ce qu'un O.G.M.
Un OGM est un Organisme Génétiquement Modifié.
Ce terme désigne tout organisme vivant modifié par le biais du génétique : Levures, plantes, etc. des bactéries génétiquement modifiées sont utilisées depuis de nombreuses années pour la fabrication de fromages, d'enzymes et de médicaments. Une plante génétiquement modifiée est une plante dont le patrimoine génétique (ou génome) à été enrichi par un transfert d'un gène supplémentaire, appelé transgène, qui lui donne un avantage particulier, comme la résistance à des insectes nuisibles ou à des maladies, par exemple.
Comment fabrique-t-on un O.G.M. ?
Repérage d'un caractère intéressant : pour repérer des caractères intéressants sur un organisme, on effectue une étude des cartes génétiques. En effet, le génome de tout organisme est constitué par son ADN, qui représente le matériel génétique fournissant les instructions pour fabriquer les molécules qui constituent cet organisme. La génomique est l'étude du génome d'un organisme. Le but de ces approches vise à comprendre la fonction biologique correspondant à chaque gène, c'est à dire à repérer les séquences d'ADN qui codent pour telle ou telle protéine ; la protéine étant responsable d'un caractère précis.
Remarque : Les organismes n'ont pas tous le même nombre de gènes :
Bactéries : Bacillus subtilis (~500 à 8000 gènes)
Levure : Saccharomyces cerevisiae (~6000 gènes)
Animaux : Souris et homme (~30000 gènes)
Plantes : riz, maïs,... (~25000 gènes)
Plus le nombre de gènes est important, plus la probabilité est forte pour qu'il y ait des mutations naturelles, permettant une plus grande chance de survie dans certaines conditions.
De nombreux gènes sont dupliqués et 30 à 40% des gènes codent des protéines de fonction totalement inconnue, c'est pour cela que la plupart des recherches portent sur l'études des différents génomes.
Les enzymes de restriction sont les agents les plus importants dans les manipulations génétiques. Leur mode d'action consiste à couper l'ADN d'après un mécanisme nommé restriction, (d'où leur nom !) Elles ont un rôle très spécifique : elles effectuent des coupures à des points précis de séquences d'ADN. Il existe plusieurs centaines d'enzymes de restriction et plus de 150 séquences de restrictions différentes. Le schéma ci dessous montre une séquence contenant deux séquences de reconnaissance pour une enzyme donnée. Les enzymes de restriction coupent les liaisons covalentes (phosphates) des deux brins, souvent de façon décalée. Grâce aux liaisons hydrogènes, les fragments d'ADN s'apparieront avec les segment complémentaires, portés par une autre molécule découpée par la même enzyme. Ces liaisons peuvent être rendues définitives si l'on utilise l'ADN ligase pour rattacher les brins. On obtient ainsi une molécule d'ADN porteuse des nouvelles combinaisons de gène.
[...] Il est donc indispensable de remplacer ces techniques de transgénèse obsolètes par des techniques n'utilisant pas des gènes de résistance à des antibiotiques, ne serait-ce que pour respecter le principe de précaution. Cela est tout de même à nuancer puisque de nouvelles techniques sont actuellement développées : les gènes de résistance y sont soit éliminés après la construction génétique, soit remplacés par des caractères sélectifs dont l'innocuité est prouvée. Les effets sur la santé des désherbants totaux auxquels certaines plantes sont rendues résistantes . Le Round Up, dont le principe actif est le glyphosate, détient déjà le record des ventes dans le monde. Il n'est pas nocif, parait-il. A voir . [...]
[...] Les risques des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) (2005) Qu'est-ce qu'un O.G.M. Un OGM est un Organisme Génétiquement Modifié. Ce terme désigne tout organisme vivant modifié par le biais de la génétique : Levures, plantes, etc. des bactéries génétiquement modifiées sont utilisées depuis de nombreuses années pour la fabrication de fromages, d'enzymes et de médicaments. Une plante génétiquement modifiée est une plante dont le patrimoine génétique (ou génome) a été enrichi par un transfert d'un gène supplémentaire, appelé transgène, qui lui donne un avantage particulier, comme la résistance à des insectes nuisibles ou à des maladies, par exemple. [...]
[...] Il n'est donc pas impensable qu'un phénomène identique se produise aussi en Europe. Pourtant, les chercheurs font tout leur possible pour échapper à cette possibilité. L'éventuel impact sur les insectes utiles comme l'abeille En effet, il est important de vérifier que les plantes transgéniques ne soient pas toxiques pour d'autres insectes dits " non ciblés Ce sont les insectes qui ne sont pas considérés comme " ravageurs " et qui peuvent même être bénéfiques pour l'écosystème, voire pour tout l'environnement, d'où leur nom d'insectes " utiles Exemples : les abeilles, les coccinelles L'impact sur le monarque : Récemment a été menée aux Etats Unis une expérience sur le monarque, papillon d'Amérique du Nord réputé pour sa beauté : Des chenilles de ce papillon ont été nourries avec des feuilles artificiellement recouvertes de pollen d'une variété de maïs rendu résistant à la pyrale par l'introduction dans son génome d'un gène commandant la production d'un insecticide. [...]
[...] Conclusion La présence dans certaines de ces plantes de gènes de résistance à des antibiotiques ne justifie pas un quelconque alarmisme. Cependant, il semble souhaitable d'utiliser à l'avenir les nouvelles techniques qui permettent d'éviter la présence dans les plantes de gènes qui, malgré tout, ne peuvent pas être considérés comme anodins dans un contexte inquiétant de propagation de germes pathogènes résistants. La plupart des nouvelles plantes transgéniques ne contiennent plus ces gènes. Les anciennes ne seront plus autorisées en 2005 (et peut-être avant . Il ne semble pas raisonnable cependant de les interdire "en bloc" et notamment pour l'expérimentation. [...]
[...] Lorsque c'est le cas, il peut survenir de nombreuses altérations métaboliques, et notamment des réponses immunitaires anormales et des modifications hormonales. Avant qu'un tel produit puisse arriver sur le marché, il est indispensable de développer et de valider des techniques permettant de déceler ce type de problèmes. Les possibles dérives Les plantes cultivées à des fins industrielles pourraient bien constituer un danger alimentaire réel, car on envisagera forcément d'en utiliser les résidus pour l'alimentation animale. Sauf mise en place effective de procédures adéquates de gestion du risque, des produits chimiques indésirables pourraient alors entrer dans la chaîne alimentaire. [...]
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