C'est principalement avec les glandes génitales que le thymus paraît établir les relations les plus grandes ; en effet, la persistance de l'activité thymique entraîne un retard de la mise en route des gonades et retarde la transformation de l'adolescent en adulte. L'involution du thymus pourrait être liée à l'apparition dans l'organisme des sécrétions génitales. Enfin, le thymus pourrait agir comme antithyroïdien et comme adjuvant de l'hormone somatotrope (STH). En revanche, les corticosurrénales freinent l'activité thymique (...)
[...] Organe lymphoïde central, le thymus joue un rôle fondamental dans la formation du système immunitaire : il est en effet responsable de la différenciation des lymphocytes (il est le lieu de l'apprentissage du par les cellules de la lignée des lymphocytes T). II) Anatomie et physiologie. Le thymus est un organe situé dans la partie inférieure du cou, dans le médiastin, en arrière du sternum. Il présente deux lobes, droit et gauche, unis dans la région moyenne. Son extrémité supérieure atteint le niveau du corps thyroïde ; son extrémité inférieure, le tiers inférieur du péricarde chez l'enfant. Sa taille varie avec l'âge. [...]
[...] L'origine de cet organe est épithéliale. Le thymus est constitué de lobules polyédriques comportant une zone corticale sombre (le cortex), riche en lymphocytes, et une zone médullaire plus claire (la médulla), chaque lobule étant cloisonné par une capsule conjonctive. Parmi les cellules qui se trouvent dans le thymus, les macrophages et les lymphocytes ont un rôle majeur. Ces derniers, dérivant de la moelle osseuse, gagnent le thymus vers la fin de l'embryogenèse, où ils se multiplient et se différencient en thymocytes. [...]
[...] L'association des effets des deux hormones permet de moduler la réponse, selon la prépondérance des effets de l'une ou de l'autre, et contribue au développement harmonieux des tissus. C'est principalement avec les glandes génitales que le thymus paraît établir les relations les plus grandes ; en effet, la persistance de l'activité thymique entraîne un retard de la mise en route des gonades et retarde la transformation de l'adolescent en adulte. L'involution du thymus pourrait être liée à l'apparition dans l'organisme des sécrétions génitales. Enfin, le thymus pourrait agir comme antithyroïdien et comme adjuvant de l'hormone somatotrope (STH). [...]
[...] IV) Thymus et cancer. Les sécrétions dont le thymus est responsable pourraient jouer un rôle dans le développement des tumeurs cancéreuses. Les effets de la promine sur la multiplication cellulaire se retrouveraient sous forme de stimulant (non spécifique) de la croissance surrénale. Bien que les résultats obtenus en laboratoire soient contestés, il n'en est pas moins vrai que cette substance mitogène (qui déclenche ou augmente la mitose) joue vraisemblablement un rôle lors de l'hypersécrétion thymique dans la multiplication cellulaire. À l'inverse, la rétine freine la multiplication cellulaire, y compris celle des cellules transformées et des cellules cancéreuses. [...]
[...] Le thymus joue un rôle fondamental dans les phénomènes de défense de l'organisme contre les agressions infectieuses et dans le maintien de l'intégrité cellulaire de celui‑ci. Le thymus est en effet un organe où se différencient les lymphocytes chez le fœtus et le nouveau‑né, à partir de cellules souches ; par la suite, cette fonction est progressivement remplacée, au fur et à mesure de l'involution du thymus, par un stade de maturation des lymphocytes circulants. La réponse immunitaire à médiation cellulaire est exclusivement d'origine thymique. [...]
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