Les tests ADN, alimentation, tests immunologiques, identification génétique, homogénéisation, mitochondries
Les tests ADN sont des méthodes biologiques et biochimiques (réplication d'ADN, tests immunologiques) d'identification génétique qui permettent de déterminer notamment les différents types de viandes et de poissons.
Elles permettent ainsi de révéler les fraudes concernant la substitution d'espèces animales réputées « nobles » par des espèces qui coûtent moins cher afin de faire des bénéfices (par exemple : présence de porc dans un pâté dit « de gibier »...).
[...] Évidemment, il existe encore des améliorations possibles quant à des déterminations quantitatives, mais on peut considérer que la traçabilité génétique est assurée dans des conditions assez satisfaisantes pour les espèces les plus souvent modifiées (soja, colza, maïs . Ce sont notamment grâce ces tests ADN que les fraudes de la viande de cheval présentée comme de la viande de bœuf et l'affaire des poissons mal étiquetés aux États-Unis ont été révélées. Le principe de ces tests est le suivant : Tous les individus d'une même espèce possèdent un patrimoine génétique commun qui leur est caractéristique. [...]
[...] Le principal avantage de ces analyses est qu'elles peuvent être effectuées aussi bien sur un morceau cru que sur un produit transformé cuit et complexe puisque l'ADN n'est pas totalement détruit à la cuisson. De plus, même si l'ADN est très détérioré lors de la transformation de la denrée alimentaire, il suffit de quelques séquences intactes pour identifier la présence d'une viande particulière dans un échantillon donné. Préparation de l'échantillon : Afin de préparer correctement les échantillons à tester, les spécialistes parlent d'«homogénéisation». Diverses techniques peuvent être appliquées pour casser les cellules, déjà en partie détruites, et en extraire l'ADN. L'ADN est contenu dans les mitochondries, présentes chez tous les vertébrés. [...]
[...] On peut donc en conclure aisément que plus la concentration en marqueurs fluorescents augmente rapidement, plus l'échantillon contient de viande correspondant à l'espèce recherchée. On peut ainsi déterminer la quantité approximative du type de viande recherché dans l'échantillon. Cette méthode est malheureusement limitée dans le fait que l'on ne peut trouver que l'espèce recherchée et que chaque espèce devrait donc faire l'objet d'une PCR adaptée. L'ensemble de l'analyse a une durée de deux-trois jours en contrôle de routine et coûte environ pour un test mono-espèce. [...]
[...] Le but est de trouver la séquence caractéristique d'une espèce animale donnée. Pour cela, on utilisera une molécule nommée amorce qui est introduite dans l'échantillon. Cette dernière va alors venir se fixer sur les brins d'ADN qui comportent le début de la séquence recherchée. Une seconde amorce, appelée sonde, va de la façon similaire s'attacher aux brins contenant la fin du segment recherché. Ainsi, le couple amorce-sonde va être spécifique à chaque type de viande. A ce moment de l'opération, une enzyme particulière va entrer en action : à chaque fois qu'elle dupliquera un brin contenant le couple amorce-sonde attaché précédemment à l'ADN, et seulement dans ce cas, elle déclenchera la libération d'un marqueur fluorescent. [...]
[...] On va ensuite dupliquer plusieurs fois tous les brins qui contiennent cette amorce avant de procéder au séquençage de l'échantillon, c'est-à-dire la détermination précise du code génétique que l'échantillon contient. On peut alors comparer les séquences obtenues avec celles disponibles dans les bases de données pour déterminer de quelle espèce il s'agit. Cette technique est un peu plus longue, environ cinq jours au total. Le prix va alors s'en ressentir et va être plus élevé que pour une PCR sélective classique. Cela va coûter plusieurs centaines d'euros minimum pour une analyse aussi poussée. [...]
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