Le foetus se construit une « mémoire inconsciente archaïque », ce sont les images archaïques du corps qui expriment l'essence même de toutes ses premières expériences et relations avec ses géniteurs et son environnement. Il mémorise son univers, le milieu liquide dans lequel il est bercé, nourrit en permanence et choyé par les caresses de sa mère (...)
[...] Gérard Guillereault, Une théorie corporelle du langage : ce que la subjectivité doit au corps in Françoise Dolto, c'est la parole qui fait vivre, op.cit., P .Bernard This, Foetologie . Fête au logis »art.cité .Ibid .Nina Canault., Comment le désir de naître vient au fœtus, Paris, Desclée de Brouwer p. 164. [...]
[...] Importance du stade fœtal dans le développement de l'enfant. Le stade fœtal dans le développement de l'enfant est de la plus haute importance pour la construction du psychisme. Il est le fondement de l'être. Le stade ou l'enfant va accéder au sentiment de soi 1 Le sentiment de soi est donc le sentiment qu'a-le sujet d'exister, il constitue, dit Françoise Dolto, son narcissisme de base Sans se sentiment, l'enfant ne se sent pas vivant. C'est le langage, le contact et l'affection qui s'échangent entre lui et ses parents qui vont lui apporter ce sentiment complet ; il a un soi, une essence propre, et son intentionnalité vitale le pousse à devenir complet, achevé Tout le développement psychique de l'enfant et la construction de sa personnalité dépend de ce ressenti-là. [...]
[...] L'appareil sensoriel du fœtus est effectivement très réceptif, au point que la mère peut soumettre sans en être consciente ses propres tentions inconsciente au fœtus, La disposition psychique de la mère à l'égard de son enfant dans son giron est importante; des facteurs tels que réceptivité, préparation, inclinaison, sentiments de joie, d'amour, ou au contraire de refus, de négation, de peur, de haine, exercent une influence, parfois totalement déterminante, sur les possibilités d'épanouissement et d'existence de l'enfant Quoi que le fœtus puisse faire au sein de son environnement, sa sécurité psychique dépend de celle de sa mère, on peut considérer cette relation comme une relative symbiose Il ne faut pas oublier que l'enfant in utéro est pourvu de facultés réceptive, sensorielles et affectives, bien supérieures aux nôtres. Inhibées après la naissance, elles restent ancrée en lui.5 Ainsi le stade fœtale à toute son importance dans le développement de l'enfant, il dépend de la qualité d'affection, des contacts de toutes formes qu'ils soient, de l'amour tout simplement apporté à l'enfant in utéro. [...]
[...] A mon sens, dès la conception de l'enfant, il faut y attacher la plus grande attention. Porter un enfant c'est faire grandir la vie en soi, vouloir donner à un être la possibilité de se réaliser, de naître. Il est impensable qu'un enfant puisse y arrivé seul (sans se sentiment que lui procure sa mère et son père) aussi bien in utéro qu'après. Il faut déjà qu'il se sente là, présent, qu'il sente qu'il est important pour ses parents qu'il soit là sinon ils ne l'auraient pas conçus. [...]
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