Stabilité, variabilité des génomes, évolution des espèces, mutations ponctuelles, dérives génétiques
Au cours de l'évolution, les espèces nouvelles qui ont remplacé les anciennes ont toujours été plus performantes, et la diversité des individus a toujours été la règle. Ainsi chaque être ayant vécu sur la terre est le reflet et le témoin de l'évolution des espèces.
Comment les dérives génétiques permettent-elles d'expliquer la diversité et l'évolution des espèces et des individus?
[...] L'effet est le même que pour les mutations non-sens. Selon l'endroit de la mutation dans le gène et selon le gène muté : Si la région mutée du gène ne correspond pas à la région active de la protéine (ex : site actif enzymatique), alors la protéine garde à peu près les mêmes structures et propriétés, le phénotype n'est que peu ou pas changé. Certains gènes codent pour des protéines de fonction secondaire alors que d'autres codent pour des protéines primordiales : l'impacte phénotypique de la mutation n'est pas le même. [...]
[...] Ceci traduit la variabilité de l'ADN dont chacun a hérité et qui caractérise chacun: Des chromosomes sexuels et des allèles (différentes formes) de gènes ont été transmis au hasard lors de la fécondation et constituent le génotype unique de chacun. B. La diversité des individus d'une espèce, reflet d'une évolution. La fréquence des allèles de gènes indique l'évolution : Dans une population on peut constater à un instant donné une diversité phénotypique des individus. Elle traduit la diversité des allèles de gènes et leur fréquence à cet instant. [...]
[...] Ainsi chaque être ayant vécu sur la terre est le reflet et le témoin de l'évolution des espèces. Comment les dérives génétiques permettent-elles d'expliquer la diversité et l'évolution des espèces et des individus? I - Les innovations en génétique moteur de l'évolution. A. La notion d'espèce. Chaque espèce est définie par une population d'individus Au sein d'une espèce, ils sont interféconds et leur descendance est fertile à son tour. Ils ne peuvent se reproduire avec des individus d'autres espèces, car une barrière génétique naturelle interdit l'interfécondité des espèces. [...]
[...] On dit alors que le gène est polyallélique. En dehors des maladies génétiques, les proportions alléliques d'un gène à travers les populations sont parfois telles qu'il n'existe pas d'allèle plus fréquent ou normal que d'autres. Exemple: allèles HLA-A, HLA-B, HLA-C du gène HLA des marqueurs d'identité cellulaire. Dont les fréquences sont « équilibrées » Dans ce cas, il est plus difficile de connaître la filiation des allèles entre eux, on dit alors que le gène est polymorphe. C. Les mutations ponctuelles, moteur de l'évolution ? [...]
[...] Handicapantes, elles sont la plupart du temps perdues dans l'évolution. Certaines autres permettent des gains de fonction, et même si elles sont rares, de telles innovations sont déterminantes pour l'évolution des espèces. Même si le taux des mutations est faible 1.000 .000), même si la probabilité qu'elle touche une cellule germinale n'est pas plus grande, ces événements concernant un nombre tellement infini de cellules dans un corps, un nombre si important d'individus qu'elles constituent malgré tout un moteur de la diversité et de l'évolution. [...]
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