Fiches pratiques (Terminale scientifique) relatives au virus du SIDA.
[...] La présence de ces anticorps est une preuve d'une réponse immunitaire de l'organisme face au VIH. Elle n'apparaît que 3 à 12 semaines après la contamination au VIH. Principe des tests de séropositivités : on recherche des anticorps anti VIH. Un anticorps est toujours spécifique de l'antigène qui a provoqué sa formation. L'anticorps anti GP120 ne peut se fixer que sur une protéine GP120. La fixation de l'anticorps sur l'antigène forme un complexe immun. Exemple : Le TEST ELISA. Ce qui est fixé au fond d'un puit est un antigène du VIH (GP120). [...]
[...] Les autres phases de la maladie : - phase chronique : qui peut durer plusieurs dizaines d'années, il y a lutte du système immunitaire face au VIH. - Phase SIDA : à ce moment le nombre de LT4 s'effondre : le système immunitaire est vaincue, la charge virale explose et les maladies opportunistes s'installent mort. Il n'existe pas de vaccin, mais des thérapies. Les médicaments sont appelés antiviraux, le plus ancien : AZT (inhibiteur de l'enzyme). Les traitements conjuguent l'action d'au moins 3 antiviraux qui agissent sur les différentes étapes du développement viral. IV- La séropositivité signe de l'infection par le VIH. [...]
[...] L'infection de l'organisme par le VIH Mode de contamination. Par le sang, le sperme, le lait maternel et sécrétions vaginales. Le virus (SIDA) traverse le placenta. II- Les cellules cibles du VIH sont des cellules immunitaires. Ces cellules cibles sont essentiellement les lymphocytes T4 mais aussi les monocytes et les macrophages. Ces cellules LT4 possèdent sur leur membrane des protéines CD4 qui permettent l'ancrage du virus : la liaison entre les protéines CD4 de la cellule et les protéines GP120 du virus provoque la fusion de l'enveloppe virale et de la membrane cellulaire : l'ARN viral et la transcriptase inverse sont déversés dans la cellule. [...]
[...] Chaque individu au fil de ses rencontres antigéniques voit son phénotype immunitaire évoluer. Les vaccinations font évoluer artificiellement le phénotype immunitaire d'un individu (différents anticorps ou différents clones de lymphocytes activés mémoires. Quelques précisions : LT8=LTc Différentes étapes de la réponse immunitaire acquise : - phase de sélection clonale : les lymphocytes reconnaissent l'antigène. - phase d'amplification : lymphocyte B et lymphocytes T4 reçoivent l'interleukine se multiplient et se différencient. - phase effectrice : lymphocytes B produisent les anticorps, les lymphocytes T8 tuent des lymphocytes T4 infectés et produisent l'interleukine. [...]
[...] Lors du 1er contact avec l'antigène il y a eu formation de lymphocytes B et lymphocytes T4 spécifique activés mémoires ( à longue durée de vie). Ils sont immédiatement efficaces lors du second contact. Le principe d'un vaccination est de provoquer artificiellement un premier contact avec l'antigène pour que l'individu soit immunisé contre l'antigène. Dans certains cas le contact avec l'antigène est mortel donc lors d'une vaccination on injecte un antigène atténué. L'antigène ne doit pas être virulent mais doit avoir conservé ses propriétés antigéniques. Toxine atténuée = anatoxine. Le sérum injecté contient des anticorps anti-toxines. Le vaccin injecté contient l'antigène atténué : anatoxine. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture