SIDA, VIH, ADN, lymphocyte, macrophage
Le corps se protège contre les microbes grâce à un ensemble de réactions immunitaires qui les détruit ou les neutralise. Elles visent à maintenir l'intégralité du soi. Ces réactions sont variées et complémentaires. Il existe l'immunité innée et l'immunité acquise. Pour se protéger, l'organisme possède également des barrières physiques (la peau, les muqueuses) pour empêcher les microbes d'entrer dans l'organisme. Le virus du SIDA (syndrome d'immunodéficience acquise) peut y pénétrer lors d'un transfert de seringue, de rapports sexuels ou de la mère à l'embryon. Mais comment s'explique l'apparition des maladies opportunistes qui se développent chez un individu atteint du SIDA, plusieurs années après sa contamination par le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) ?
[...] Donc, les maladies opportunistes se développent lors de la phase de SIDA déclaré c'est-à-dire lorsque le nombre de lymphocyte T4 est très faible. Ils ont été détruits par le virus et les LT8. Leur rôle est de stimuler la différentiation et la multiplication des LT8 et lymphocytes B qui permettent de détruire les organismes étrangers. Leur nombre étant insuffisant pendant cette période, ils ne peuvent plus lutter contre les microbes. Les maladies se développent. L'individu meurt alors de ces maladies et non du virus du SIDA. [...]
[...] Lors de la phase de primo-infection et la phase asymptotique, la charge virale est contenue et le nombre de lymphocyte T4 est constant. Mais pendant la phase de SIDA déclaré, le nombre de lymphocyte T4 chute. Cela entraîne alors une immunodéficience car le système immunitaire s'effondre. En effet, les lymphocytes T4 jouent un rôle essentiel dans l'immunité. A partir de pré-lymphocyte T4 se crée des lymphocytes T4 sécréteurs d'interleukines (reconnaissance antigène-lymphocyte T4, sélection clonale, multiplication, différenciation). Les interleukines sont des messagers chimiques qui vont stimuler la multiplication et la différentiation de lymphocyte B et des lymphocytes T cytotoxiques (LT8). [...]
[...] Leur rôle est essentiel également. A partir de pré-lymphocyte B se crée des plasmocytes capables de produire des anticorps. Ces derniers favorisent la phagocytose en créant des complexes immuns. Les lymphocytes T cytotoxiques, eux, sont créés à partir de pré-LT8 (pré- lymphocyte T cytotoxique) spécifique d'un antigène (reconnaissance pré- lymphocyte T cytotoxique/antigène, sélection clonale, multiplication, différentiation). Ils vont détruire les cellules infectées soit en envoyant des perforines qui vont percer la membrane de la cellule et la faire éclater (le milieu extracellulaire y entre), soit en envoyant des messagers chimiques qui vont la tuer par apoptose. [...]
[...] Mais comment s'explique l'apparition des maladies opportunistes qui se développent chez un individu atteint du SIDA, plusieurs années après sa contamination par le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) ? Le VIH est un parasite car il ne possède pas d'organites cytoplasmique donc pas de synthèse protéique. Il a donc besoin de cellules pour se multiplier. Ces cellules cibles sont les lymphocytes T4 et les macrophages car ce sont les seules cellules de l'organisme qui possèdent la protéine CD4. Cette dernière constitue un point d'encrage du VIH car sa configuration spatiale permet une liaison facile avec la GP120 virale. [...]
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