Le sexe génétique d'un individu est établi dès la formation de la cellule-œuf (lors de la caryogamie) et par la nature des gonosomes présents (les chromosomes sexuels) : par exemple X et Y chez les mammifères mâles, X et X chez les mammifères femelles. Le sexe phénotypique est quant à lui défini par la nature des organes qui le constituent, leur mode de fonctionnement, et aussi par le comportement de l'individu.
La différenciation phénotypique ne débute qu'au bout de la huitième semaine de vie embryonnaire chez l'homme. Le but de ce travail est donc de déterminer quels sont les phénomènes nécessaires à la mise en place du sexe phénotypique différencié.
[...] Cette protéine, si elle est présente, va entraîner la mise en place d'un sexe gonadique masculin : les testicules. Les cellules de Leydig contenues dans ces dernières et à l'extérieur des tubes séminifères vont entraîner la fabrication de testostérone, qui en développant les canaux de Wolf va les différencier en voies génitales mâles, tandis que l'AMH produite à l'intérieur des tubes séminifères par les cellules de Sertoli va permettre la régression des canaux de Müller. Par conséquent, l'absence des deux hormones entraîne le développement de voies génitales femelles, et cette absence est due à la non-présence de testicules, elle-même due au non-codage de la protéine SRY. [...]
[...] Le but de ce travail est donc de déterminer quels sont les phénomènes nécessaires à la mise en place du sexe phénotypique différencié. Pour cela, nous allons dans un premier temps étudier les modalités de la différenciation sexuelle des gonades et dans un second temps nous traiterons de celles de la différenciation sexuelle des voies génitales. L'association de ces modalités nous permettra de conclure ce travail. Les modalités de la différenciation sexuelle des gonades Ce paragraphe doit être développé en mettant en avant un impératif du sexe génétique : Présence obligatoire d'un chromosome Y pour le développement du sexe gonadique masculin. [...]
[...] En présence de cette protéine, un sexe gonadique masculin (testicules) se met en place. Dans le cas contraire, les gonades se différencient en ovaires. Cette formation des gonades est un précurseur de la différenciation des voies génitales, dont nous allons traiter les modalités dans la partie suivante. II) Les modalités de la différenciation sexuelle des voies génitales Ce paragraphe doit être développé en séparant les modalités de la différenciation sexuelle des voies génitales chez le mâle de celles de la femelle : Chez le mâle, le développement des canaux de Wolf est nécessaire pour leur différenciation en voies génitales mâles, parallèlement à la régression des canaux de Müller. [...]
[...] La différenciation des voies génitales femelles est donc due à l'absence de ces deux hormones que sont l'AMH et la testostérone. On a une auto féminisation des voies génitales embryonnaires, en cas d'absence de ces deux hormones. Il faut donc retenir de cette partie que la différenciation sexuelle des voies génitales est uniquement due à la présence ou non de deux hormones : la testostérone et l'AMH. Ces deux hormones étant fabriquées dans les testicules, l'absence de ces deux dernières provoque irrémédiablement la différenciation de voies génitales femelles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture