Fiche cours de 7 pages
Le fuseau neuromusculaire est un récepteur sensible à l'étirement musculaire. Plus le muscle est étiré plus la fréquence des PA dans la fibre Ia est importante.
L'intensité de l'étirement est codée en modulation de fréquence.
Le fuseau neuromusculaire convertit l'énergie de l'étirement en énergie électrique : c'est la transduction.
I/ Mise en évidence
II/ Les structures anatomiques impliquées dans le réflexe myotatique
III/ Les muscles effecteurs ont une activité coordonnée
[...] Quel est l'effecteur mis en jeu ? Quelle est la nature du message qui relie le récepteur à l'effecteur ? II/ LES STRUCTURES ANATOMIQUES IMPLIQUEES DANS LE REFLEXE MYOTATIQUE ETUDE du récepteur, le fuseau NEUROMUSCULAIRE : Une dégénérescence de certaines structures sensorielles incluses dans le tissu musculaire (les fuseaux neuromusculaires) observée chez certains malades s'accompagne d'une absence de réflexe achilléen. Cependant, la motricité volontaire du pied n'est pas abolie Etude de la structure du fuseau neuromusculaire: Les fuseaux neuromusculaires sont formés de groupes de cellules musculaires transformées, disposés parallèlement aux fibres musculaires, et disséminés dans la masse musculaire. [...]
[...] L'autre prolongement, l'axone, entre en contact dans la moelle épinière avec le motoneurone α formant une seule synapse. Voies efférentes : ce sont les axones des neurones moteurs (motoneurone) dont le corps cellulaire se trouve dans les cornes ventrales de la substance grise de moelle épinière. Un neurone moteur peut innerver être en contact avec) plusieurs fibres musculaires striées. L'ensemble des fibres innervées par un seul neurone constitue l'unité motrice de ce neurone. Le jonction entre un neurone et une fibre neuromusculaire est un synapse portant le nom de jonction neuromusculaire ou plaque motrice. [...]
[...] Cela suppose l'existence, dans la substance grise médullaire, de deux types de synapses : les unes excitatrices, les autres inhibitrices. Il faut alors considérer deux circuits neuroniques Le premier est monosynaptique excitateur et correspond au réflexe myotatique proprement dit. Les messages nerveux partent des FNM du muscle étiré, ils transitent par la racine dorsale de la moelle épinière (le neurone sensoriel impliqué ici a son corps cellulaire localisé dans le ganglion spinal de la racine postérieure). Le message parvient à la substance grise de la moelle épinière. [...]
[...] Le fuseau neuromusculaire est un récepteur sensible à l'étirement musculaire plus le muscle est étiré plus la fréquence des PA dans la fibre Ia est importante. L'intensité de l'étirement est codée en modulation de fréquence. Le fuseau neuromusculaire convertie l'énergie de l'étirement en énergie électrique : c'est la transduction. le centre nerveux : Une lésion de la partie inférieure de la moelle épinière provoque des paralysies importantes (marche ou station debout impossible, disparition des réflexes rotuliens ou achilléens). Conclusion : le centre nerveux du réflexe myotatique est la moelle épinière. [...]
[...] Le message suit alors la fibre motrice en empruntant la racine rachidienne antérieure, jusqu'au muscle qui se contracte alors. Le second circuit est poly synaptique inhibiteur et il assure le relâchement coordonné du muscle antagoniste. Un inter neurone de la substance grise intervient dans ce second circuit, il est stimulé par le neurone sensoriel, et il inhibe le motoneurone α du muscle fléchisseur. Ce motoneurone étant inhibé, il n'émet plus d'ordre de contraction au muscle correspondant, qui se relâche alors de manière passive. [...]
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