Le sommeil lent :
Les signaux de l'éveil du tronc cérébral sont interrompus au niveau du thalamus et ne parviennent donc pas au niveau du cortex cérébral. En revanche, durant le sommeil paradoxal, le transfert des signaux à travers le thalamus est probablement en partie respecté, du moins sur un aspect fragmenté, filtré ou déformé. On retrouve deux structures qui sont indispensables pour entrer dans le sommeil lent et l'endormissement : l'hypothalamus antérieur et le noyau réticulaire thalamique (...)
[...] On retrouve deux structures qui sont indispensables pour entrer dans le sommeil lent et l'endormissement : l'hypothalamus antérieur et le noyau réticulaire thalamique. Le sommeil paradoxal : Le déclencheur du sommeil paradoxal est le noyau réticularis pontis oralis (RPO). Il interagit avec les régions actives pendant le sommeil paradoxal. Cependant il faut également que le noyau coeruleus et le noyau raphé se calment afin de diminuer l'activité. Pour que le sommeil paradoxal se déclenche il faut un apport d'acétylcholine l'arrêt du libérateur de sérotonine (raphé) et l'arrêt du libérateur de noradrénaline. [...]
[...] Les mécanismes neuronaux du sommeil Introduction Nous allons présenter ici les mécanismes du sommeil. Nous verrons tout d'abord les mécanismes neuronaux de l'éveil, puis nous étudierons les mécanismes neuronaux du sommeil lent et du sommeil paradoxal et enfin nous verrons l'exemple des anti-dépresseurs sur ces mécanismes. I. Les mécanismes neuronaux de l'éveil L'activation du cortex cérébral provoque l'éveil. Il faut donc que les neurones du cortex cérébral se déchargent. On aura deux types de réseaux qui joueront un rôle : - Le réseau exécutif de l'éveil : l'hypothalamus postérieur, la partie intra-laminaire du thalamus et le télencéphale basal maintiennent l'activité du cortex cérébral. [...]
[...] A partir du troisième cycle du sommeil, il n'y a plus de sommeil lent. Les personnes déprimées sont des gens qui sont toujours très sensibles aux stimulations extérieures. Même au lit, ces personnes peuvent dormir 13h, ils ne récupèrent pas. Tous les anti-dépresseurs tournent autour de la sérotonine et vont ainsi réguler l'activité sérotoninergique du cerveau. La dépression ou l'insomnie provoque un déréglement des neuromodulateurs. La dépression entraine une diminution du taux de sérotonine. Quand on traite un déprimé par des anti-dépresseurs, les troubles du sommeil sont améliorés. [...]
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