La plante domestiquée : Comment, depuis les débuts de l’agriculture à nos jours, l’homme a-t-il contribué à augmenter la productivité des plantes qu’il cultive ?

Résumé du document

Les plantes constituent des ressources pour l'homme dans différents domaines : l'alimentation, la décoration, les cosmétiques, les constructions, les carburants, etc. La domestication des plantes est un enjeu majeur pour l'humanité, notamment pour nourrir une population de plus en plus nombreuse. Il faut donc augmenter la productivité tout en préservant la biodiversité, la santé et l'environnement.

Extraits

[...] Créations de nouvelles variétés par croisement Les espèces domestiquées, par exemple les fruits, sont sélectionnées en fonction de la productivité, leur aspect, leurs qualités gustatives et leur conservation. Il ya une diminution de la biodiversité cultivée par le développement de la culture des variétés élites. Ceci a par exemple entraîné aux USA la disparition de 97% des variétés de fruits et légumes. Il y a ici deux caractères d'origines génétiques : le caractère gros frit ; le caractère petit fruité ; le caractère résistant au Fusarium et le caractère non résistant au Fusarium Les deux populations de tomate d'origines sont considérées comme étant des populations de souches pures : - la population de génotype G ; S - la population de génotype p ; r On croise les deux populations et on obtient 100% d'individus de phénotype ; : c'est la population F1 Or, le croisement a donné les génotypes suivants 100% ; ce qui nous indique que les gènes p et r sont dominants sur G et S On fait un croisement backcross entre F1 (double hétérozygote) et A (double homozygote allèles récessifs, c'est-à-dire que ses allèles ne s'expriment pas sur le phénotype de F2) F2 est composé de quatre populations aux phénotypes différents dont la population est similaire. [...]

[...] On isole donc le gène de Bt que l'on veut insérer et on le met dans le plasmide pTi. Celui-ci va être injecté dans des cellules Agrobacterium. On sélectionne ensuite les bactéries hôtes en testant avec un antibiotique (on a inséré un gène de sélection résistant aux antibiotiques). Finalement, les bactéries Agrobacterium vont infecter les plants de maïs pour leur injecter l'ADN contenant le gène Bt. Avantages : - les larves de pyrale meurent très rapidement - la productivité est plus élevée - les toxines ne sont pas synthétisées dans les graines consommées par l'homme Inconvénients il y a des risques de propagation du gène Bt, particulièrement vers la betterave (Europe) et vers le Tournesol (USA) - des larves de pyrale résistantes apparaissent au bout de quelques générations : l'utilisation d'insecticides en grandes quantités est dès lors nécessaire. [...]

[...] Bilan : La domestication c'est l'ensemble des modifications génétiques qui grâce à l'homme, permet d'obtenir une plante cultivée à partir d'une plante sauvage. Lors de la domestication, une sélection artificielle de caractères génétiques permet d'obtenir des caractères phénotypiques favorables à la culture, mais défavorables à la vie sauvage. II. Des espèces cultivées à la production de variétés anciennes Problème scientifique : Comment les agriculteurs ont-ils contribué à une biodiversité des plantes cultivées jusqu'au XIX° siècle ? Le maïs a été domestiqué il y 7000 ans au Mexique. [...]

[...] Il va donc encore falloir faire une différenciation des tomates : . Bilan : Il est nécessaire de poursuivre les croisements pour obtenir, à 200e génération d'individus recherchés. Les connaissances en génétique permettent une sélection scientifique de nouvelles variétés performantes. Par croisement entre lignées pures puis sélection et croisement des hybrides pendant de nombreuses générations, on obtient des variétés nouvelles génétiquement homogènes et stables qui ont associés dans leur génome des caractéristiques favorables. Ces nouvelles variétés cultivées à grande échelle sont à l'origine d'une diminution de la biodiversité cultivée. [...]

[...] L'homme choisit les individus présentant des caractères intéressants et favorise leur reproduction. Ainsi, progressivement, tannées par année, les caractéristiques de départ se modifient : c'est une sélection artificielle, empirique et phénotypique. Il y a eu une polyploïdisation, qui est une modification spontanée du blé. De plus, il y a eu des croisements qui ont changé les caractères génétiques. L'homme sélectionne de façon empirique, généralement sans observation génétique les blés qui leurs apportent le plus. Cette sélection phénotypique va entraîner une sélection allélique. [...]