Restitution organisée de connaissances de SVT (Terminale S).
[...] Plus le nombre de caractères utilisés pour construire l'arbre est important, et plus l'on aura de précisions. On ne peut pas préciser les autres caractéristiques de l'ancêtre commun; il restera donc toujours hypothétique, et aucun fossile ne peut lui correspondre vraiment. Les fossiles ne seront donc jamais placés aux nœuds des arbres phylogénétiques 3 Une classification des êtres vivants établie à partir d'un arbre phylogénétique Lorsque l'arbre phylogénétique est établi à partir d'un grand nombre de caractères et qu'il a donc une validité certaine, on peut établir une classification évolutive des taxons considérés. [...]
[...] Ainsi l'Archéoptéryx possède à la fois des caractères à l'état primitif (comme des dents, des vertèbres dans la queue), et des nouveautés évolutives (comme des plumes ou un bréchet), et il peut être qualifié d'intermédiaire structural. De nombreuses combinaisons de caractères apparaissent au cours du temps; seules certaines d'entre elles persisteront. Quant aux «fossiles vivants», c'est-à-dire des espèces qui n'auraient pas changé au cours des temps géologiques, ils n'existent pas. En effet, même si des organismes ont gardé des apparences très semblables au cours des temps géologiques, il faut tenir compte du fait que moins de du génome déterminent la morphologie d'un Vertébré. [...]
[...] Une nouveauté évolutive peut être l'apparition novo» d'un nouveau plan d'organisation, d'un nouvel organe, d'une nouvelle molécule, ou encore sa disparition ou sa transformation. L'état qui préexistait sera qualifié de primitif ou ancestral, par rapport au nouvel état qualifié d'évolué ou de dérivé Les caractéristiques de l'ancêtre commun La lecture de l'arbre phylogénétique permet de préciser quelques caractéristiques de l'ancêtre commun, et donc de ses descendants, en fonction des données utilisées. Ces caractéristiques seront celles de ses ancêtres précédents (plus anciens), et la nouveauté évolutive qui est apparue chez lui. [...]
[...] Ainsi, bien qu'étant très ressemblantes, une espèce fossile et une espèce actuelle peuvent présenter des différences très importantes au niveau moléculaire et être finalement assez éloignées l'une de l'autre. Tant que l'on ne disposera pas de l'ADN ou des protéines des fossiles pour pouvoir les comparer à ceux des organismes actuels, on ne pourra pas dire qu'il existe des «fossiles vivants». [...]
[...] L'état dérivé ou évolué est celui qui est apparu le plus récemment au cours des temps géologiques. Les états primitifs et dérivés étant déterminés pour chaque caractère retenu, on peut alors préciser les parentés entre les organismes considérés. Tous ceux qui possèdent l'état évolué de ce caractère l'ont hérité d'un même ancêtre commun chez qui il est apparu; ils ont donc une parenté plus forte. On ne peut pas établir de relations de parenté en se basant sur le partage des états primitifs des caractères (par exemple, on ne pourra pas dire que tous les organismes qui ne possèdent pas d'amnios ont une parenté plus forte entre eux), mais uniquement à partir du partage des états dérivés des caractères Le traitement et l'apport des données moléculaires Les molécules caractérisées par leur séquence (ADN, ARN, protéines) peuvent être utilisées pour préciser les relations de parenté entre les êtres vivants. [...]
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