Les oxydes et les hydrures

Résumé du document

Il s'agit d'un cours de grande qualité en chimie ayant pour objet d'étude les oxydes et les hydrures.
Ce cours clair, exhaustif et très bien structuré s'avèrera fort utile pour de nombreux(ses) étudiant(e).

Dans un premier temps, nous étudierons les oxydes et les composés hydrogènes puis dans un second temps les hydrures et les composés hydrogénés.
Voici le plan :
I) Les oxydes et les composés hydrogènes
II) Les hydrures ou composés hydrogénés
A. Les hydrures ioniques ou salins
B. Les hydrures covalents
C. Hydrures de type interstitiel
Conclusion

Extraits

[...] Les oxydes sont donc des composés très stables. Les composés les plus stables sont formés par combinaison de l'oxygène avec les éléments les plus éloignés de lui-même dans la période : ª exemple sur la deuxième période, c'est Li2O qui a l'enthalpie de formation la plus négative Une classification très utile des oxydes peut se faire en fonction de leurs propriétés acido-basiques. En général, tout composé qui réagit avec l'eau pour produire un excès d'ions H + est un acide, M + H2O + Tout composé qui produit une déficience d'ions hydrogènes ou qui libère des ions OH- est une base. [...]

[...] Si on regarde comment varient les caractères acide et basique des oxydes dans le tableau périodique des éléments, il apparaît que les éléments de la partie gauche du tableau donnent des oxydes basiques, tandis que les éléments de la partie droite donnent des oxydes acides. Les oxydes amphotères de Be, Al, Ga, Sn et Pb se trouvent entre les deux groupes. Dans une période, l'acidité des oxydes augmente avec le numéro atomique, et dans un groupe (ou colonne) l'acidité des oxydes décroît lorsque le numéro atomique augmente. En résumé, les oxydes des métaux sont généralement basiques ou amphotères, ceux des non-métaux acides, et ceux des semi-métaux faiblement acides. [...]

[...] L'hydrogène semble donc occuper les interstices du réseau métallique 5 et ces composés sont parfois appelés hydrures interstitiels. Ces composés ont une importance considérable au laboratoire ; le nickel, le palladium et le platine absorbent des quantités variables d'hydrogène gazeux pour agir alors comme catalyseurs de réactions telles que : H2 + C2H4 Pt, Pd ou Ni C2H6 dans lesquelles l'hydrogène s'additionne à d'autres molécules. III- Conclusion du chapitre IV On a fini l'étude de la variation des propriétés des éléments dans le tableau périodique, on doit accepter ces généralisations et les utiliser avec circonspection. [...]

[...] A partir de leurs propriétés physiques et chimiques, il est possible de classer les hydrures en composés ioniques, covalents ou de type interstitiels. A. Les hydrures ioniques ou salins Les composés de l'hydrogène avec les métaux alcalins et alcalino-terreux sont des solides cristallins blancs qui peuvent se préparer directement par l'union des éléments à haute température. Lorsqu'un de ces hydrures en solution dans des sels fondus comme LiCl ou KCl est soumis à l'électrolyse, il se dégage de l'hydrogène à l'anode. [...]

[...] Les hydrures covalents Les éléments représentatifs des groupes et 17, ainsi que le bore groupe forment des hydrures moléculaires volatils où les liaisons avec l'hydrogène sont surtout covalentes ((B2H6, CH4, H2S, NH3, HCl ) (HF Teb : 19.5°)). Dans le tableau périodique des éléments, les énergies de liaison H – X des hydrures augmentent le long de n'importe quelle période et diminuent dans toutes colonnes lorsque le numéro atomique augmente. Cette tendance des énergies de liaison rend compte de l'instabilité des hydrures des éléments lourds des groupes 14 et 15. [...]