Pour obtenir un OGM, il faut d'abord identifier un gène codant une fonction utile, ou transgène, et l'isoler des cellules de l'espèce de départ (exemple : gène de résistance à un insecticide). Une fois ce gène isolé, il faut l'insérer dans une bactérie spéciale qui peut infecter les cellules végétales : c'est le cas de Agrobactérium. Le transgène est placé dans un plasmide qui est introduit dans Agrobactérium (...)
[...] Les mutations sont des modifications de la séquence nucléotidique des gènes. Les mutations (substitution, insertion, délétion, inversion) en modifiant la séquence nucléotidique d'un gène modifie le message codé qu'il contient ce qui provoque des modifications au niveau de la protéine. Etudions le cas de la mucoviscidose : Le gène CFTR est muté chez les individus malades ce qui entraîne la production d'une protéine CFTR anormale et non fonctionnelle (phénotype moléculaire). Cette protéine est utile pour les cellules pulmonaires qui ne peuvent alors pas remplir leur rôle : produire un mucus fluide (phénotype cellulaire). [...]
[...] Le transgène est placé dans un plasmide* qui est introduit dans Agrobactérium. Cette bactérie modifiée est ensuite mise en contact avec les cellules végétales que l'on veut modifier pour pouvoir les infecter et leur transmettre le plasmide portant le transgène. Une fois le plasmide injecté dans la cellule, le transgène est transféré dans l'ADN végétal et il peut s'exprimer pour donner une protéine qui va conférer la résistance à l'insecticide à ces cellules végétales. Première question : (10 points) Exploiter un document. [...]
[...] Deuxième question : (10 points) Mobiliser des connaissances. Après avoir défini les termes de gène et de mutation, montrez les conséquences éventuelles d'une mutation aux différentes échelles de phénotype. Votre exemple sera illustré par un exemple étudié en classe. Correction du sujet : Correction du sujet de SVT Première question : La transgénèse consiste à introduire un gène étranger, appelée transgène, dans un organisme pour qu'il l'exprime et acquiert un nouveau caractère. Cette technique est basée sur l'universalité du code génétique : le but est de faire exprimer aux cellules génétiquement modifiées une protéine qui existe chez une autre espèce. [...]
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