Système nerveux central, dysfonctionnements musculaires, rééducation, cortex moteur, hémisphères
Des accidents ou des anomalies affectant le système nerveux central peuvent se traduire par des dysfonctionnements musculaires. Mais suite à une rééducation, un individu peut récupérer sa motricité grâce à la plasticité cérébrale (= capacité du cortex moteur à se modifier en réponse à une stimulation environnementale).
Problématique : Comment la plasticité cérébrale se manifeste-t-elle au cours de la vie ?
[...] La plasticité cérébrale permet une récupération parfois étonnante : ainsi plusieurs années après une amputation, le cerveau d'un patient peut se réapproprier le contrôle d'une main greffée. Les cartes motrices sont différentes chez les deux hémisphères mais globalement, on observe la même progression. Même à l'âge adulte, le cerveau possède des capacités de remaniement et suite à des lésions (dues à un AVC ou amputation), la plasticité cérébrale permet la récupération des différentes fonctions grâce à la réorganisation du cortex moteur. [...]
[...] Problématique : Comment la plasticité cérébrale se manifeste-t-elle au cours de la vie ? I. PLASTICITE CEREBRALE ET APPRENTISSAGE L'organisation du cerveau et notamment la disposition des différentes zones est identique chez tous les individus de l'espèce. Pourtant les cartes motrices (qui représentent la disposition des zones de contrôle de l'activité motrice) sont différentes d'un individu à l'autre. Ces différences interindividuelles s'acquièrent au cours du développement par apprentissage des gestes. Il y a des différences dans l'activation des différents cortex moteurs car l'entrainement est différent d'un individu à l'autre : ce sont des modifications acquises au cours du développement. [...]
[...] PRESERVER SON CAPITAL SANTE Le nombre de neurones diminue avec l'âge et entraine une diminution de la plasticité cérébrale. Toutefois, on peut ralentir cette diminution et préserver le capital : pratique d'un sport au moins trois fois par semaine, activité intellectuelle régulière, alimentation variée et évoluant avec l'âge (riche en antioxydant). CONCLUSION : Les cartes motrices de plusieurs individus présentent des différences qui ne sont pas innées mais résulte du développement, de l'apprentissage des gestes et de l'entrainement. La plasticité cérébrale à l'origine des remaniements permettent également d'expliquer les capacités de récupération du cerveau après des accidents ayant lésés le cortex moteur. [...]
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