Problématique : Comment dater les événements géologiques et comment ordonner dans le temps les événements ?
Dans une série sédimentaire, toute strate superposée à une autre est plus récente que la strate qu'elle recouvre et plus ancienne que la strate sus-jacente.
Ce principe permet de caractériser des successions ordonnées et il s'applique également pour le volcanisme où des dépôts successifs se sont mis en place avec les empilements de coulées de lave. Ce principe ne peut plus être appliqué si la disposition d'origine n'a pas été conservée : des déformations tectoniques ont pu en effet provoquer des renversements, déformer des terrains, engendrer des plis, des failles, etc.
[...] La mesure du temps dans l'histoire de la vie et de la terre Problématique : Comment dater les événements géologiques et comment ordonner dans le temps les événements ? Roches sédimentaires : assemblage de sédiments provenant de particules de différent type de roche (détritique comme le grès) ; la précipitation de certains éléments dans l'eau, carbonate de calcium : biochimique ou évaporite (car l'eau s'est évaporée) et les roches biologiques issues de déchets d'origine biologique (construction de récifs coralliens). Roches magmatiques : roches issues d'un magma en fusion (solidification) : roches plutoniques (refroidissement en profondeur) et roches volcaniques (refroidissement en surface) Roches métamorphiques : roches préexistantes qui se transforment par la suite sous le changement de température/pression. [...]
[...] D'autre part, cette couche est limitée par les mêmes couches à la base et au sommet. Attention, toutes les couches d'un âge donné ne sont pas les mêmes à la surface de la Terre du fait que les facteurs climatiques ou géographiques ne sont pas les mêmes lors du dépôt, ce qui induit des faciès différents pour les roches. Principe d'inclusion : les morceaux de roche inclus dans une autre couche sont plus anciens que leur contenant Principe d'actualisme : les lois régissant les phénomènes géologiques actuels étaient également valables dans le passé 2 Utilisation des fossiles stratigraphiques et des fossiles de facies Ce sont de bons indicateurs de milieu de sédimentation, il y a trois méthodes d'identification : Fossiles pilotes : courte durée de vie, ce qui implique un âge précis des roches Méthode d'assemblage fossilifère : cette méthode se fonde sur la somme des fossiles trouvés dans une couche donnée et trouvée au même endroit. [...]
[...] Ces failles peuvent être dues à l'orogenèse alpine, qui s'est déroulée au Tertiaire. Ce sont des failles normales caractéristiques d'un fossé d'effondrement. Les alluvions recouvrent légèrement le volcan de Kaiserstuhl : elles lui sont donc postérieures d'après le principe de superposition. L'ordre des événements est donc le suivant : formation du socle ancien formation des granités hercyniens, dépôt de sédiments des ères primaire, secondaire et tertiaire, effondrement du centre de la région et création de failles normales, volcanisme, dépôt des alluvions. [...]
[...] On peut donc supposer que le socle de gneiss s'est formé lors de l'orogenèse calédonienne, au Silurien. L'orogenèse hercynienne a remanié ces terrains anciens, en particulier ici, des intrusions granitiques ont traversé le socle au Carbonifère. Les terrains sédimentaires 3 à 7 sont disposés les uns au-dessus des autres : d'après le principe de superposition, ils sont de plus en plus récents depuis le terrain nº3 jusqu'aux alluvions (nº7). Au Permien a eu lieu un dépôt de grès continentaux que l'on retrouve dans le bassin de Saint Die au nord-ouest. [...]
[...] Principe d'identité paléontologique : Il est fondé sur la reconnaissance de "fossiles stratigraphiques" : deux couches qui présentent le même contenu paléontologique (notamment les mêmes fossiles stratigraphiques) sont du même âge. Il permet d'étendre un marqueur temporel, surtout lorsque le principe de continuité n'est pas applicable. Principe de continuité : selon lequel une même couche a le même âge sur toute son étendue. Il permet d'étendre un marqueur temporel sur la surface où la couche est représentée, malgré les discontinuités d'affleurement. [...]
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