Cours de Biologie (Terminale S) sur les homologies (anatomique, moléculaire, embryonnaire) permettant de mettre en évidence des relations de parenté entre les individus. Présentation de la méthode cladistique et d'un arbre phylogénétique.
[...] Les homologies moléculaires Il y a également des homologies au niveau moléculaire : Certaines protéines sont présentes chez les différentes espèces où elles ont la même fonction (par exemple l'hémoglobine qui assure le transport du dioxygène dans l'organisme existe chez tous les vertébrés et l'insuline existe chez tous les mammifères). L'étude de leur structure a montré qu'elles ont des structures semblables, différant seulement par quelques acides aminés. La séquence des acides aminés est déterminée par la séquence des nucléotides des gènes. Les gènes permettent donc eux aussi d'apparenter les espèces. D. Conclusion homologies et différence avec analogies Les homologies permettent donc de montrer l'existence d'un lien de parenté entre les espèces et donc une origine commune. [...]
[...] Recherche de parenté chez les vertébrés : les homologies A. Les homologies anatomiques Des parentés peuvent être établies à partir de caractères anatomiques. Deux structures anatomiques sont homologues lorsqu'elles présentent la même organisation générale et partagent les mêmes connexions avec les parties voisines (ex : membres antérieurs des vertébrés composés d'une omoplate, d'un bras et avant bras et d'une main). Cette homologie peut s'expliquer par une origine commune. Ces différents animaux partagent un ancêtre commun. Les différences observées s'expliquent par des modifications liées à l'adaptation à un type de locomotion. [...]
[...] Ces caractères sont présents sous différents états (données évolutives). A. L'état primitif L'état primitif ou ancestral correspond à l'état du caractère rencontré chez l'ancêtre commun (ex : absence de doigts et d'amnios* chez les mammifères, pièces). B. l'état dérivé L'état dérivé provient de modifications subies par rapport à la forme ancestrale. Il correspond à la nouveauté évolutive, issue de mutations et transmise par la descendance au cours de l'évolution (ex : présence d'ongles chez les placentaires). Tous ceux qui partagent une nouveauté évolutive l'ont hérité d'un même ancêtre commun. [...]
[...] Elles possèdent donc des ancêtres communs hypothétiques qu'elles partagent avec d'autres espèces actuelles ou fossiles. IV. Conclusion La mise en évidence de relations de parenté entre espèces, basés sur le partage de caractères homologues a un double intérêt : elle permet de proposer une classification scientifique des êtres vivants en s'appuyant sur le partage d'homologies dérivées et elle permet d'envisager des hypothèses quant à l'évolution des êtres vivants (situe l'apparition des caractères nouveaux au cours du temps, de l'évolution). * amnios : sac ectodermique formé autour de l'embryon, délimitant une cavité amniotique remplie d'un liquide amniotique qui protège l'embryon contre la déshydratation. [...]
[...] Sur ces branches, on place la transformation des caractères homologues. Les nœuds des arbres correspondent aux ancêtres communs hypothétiques, porteurs des caractères dérivés des espèces qui leur sont postérieurs. Ils sont hypothétiques car ils ne sont connus qu'à travers les caractères de leurs descendants. C. Méthode cladistique On appelle clade ou groupe évolutif un groupe qui réunit des organismes possédant une même nouveauté évolutive qui regroupe les animaux et les ancêtres commune hypothétiques (nœuds) chez qui elle est apparue (ex : clade des primates). [...]
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