Histologie cutanée, fiche, biologie
- La peau est l'organe le plus important du corps humain (2 m², 15 % du poids corporel de l'adulte). Elle comporte 2 tissus : l'épiderme et le derme. C'est une barrière face aux agressions chimiques, un tissu particulièrement stable car la couche cornée forme une structure compacte protéique insoluble réticulée par des transglutaminases.
- Cellules basales -> processus de différenciation. -> cornéocytes
- C'est le seul épithélium kératinisé chez l'Homme
- Embryogenèse : il existe un dialogue entre épithélium et tissu conjonctif. Il y a migration des mélanoblastes à partir des crêtes neurales. Le foetus est recouvert par le vernix caseosa (enduit glissant produit par les glandes sébacées) qui le protège de l'agression de l'urine et facilite l'accouchement.
-> Pathologies : albinisme, piebaldisme (albinisme partiel autosomique dominant), Waardenburg syndrome (surdité d'intensité variable, anomalie cutanée et anomalies de migration des cellules de la crête neurale)
[...] Les pathologies associées sont les épidermolyses bulleuses épidermolytiques (cytokératines 5 et les épidermolyses jonctionnelles (laminine et les épidermolyses dermolytiques (collagène IV) Glandes sébacées annexées à un poil : la répartition des poils est variable selon des zones cutanées. Les glandes sébacées produisent le sébum, film gras à la surface de la peau, sur un mode de sécrétion holocrine Structure histologique du poil : l'épiderme forme le bulbe pileux à la base du poil, il présente une papille dermique constituée de cellules conjonctives qui vont permettre le développement de l'axe du poil (medulla). [...]
[...] Histologie cutanée Généralités La peau est l'organe le plus important du corps humain du poids corporel de l'adulte). Elle comporte 2 tissus : l'épiderme et le derme. [...]
[...] C'est une barrière face aux agressions chimiques, un tissu particulièrement stable car la couche cornée forme une structure compacte protéique insoluble réticulée par des transglutaminases. Cellules basales processus de différenciation. [...]
[...] Le fœtus est recouvert par le vernix caseosa (enduit glissant produit par les glandes sébacées) qui le protège de l'agression de l'urine et facilite l'accouchement. Pathologies : albinisme, piebaldisme (albinisme partiel autosomique dominant), Waardenburg syndrome (surdité d'intensité variable, anomalie cutanée et anomalies de migration des cellules de la crête neurale) II) Anatomie microscopique Epithélium pluristratifié kératinisé : Nécroses de l'épithélium : apoptose des kératinocytes, syndrome de Stevens Johnson (atteinte ponctuelle) et syndrome de Lyell (lésions > 30% de la surface corporelle) Anomalies de la kératinisation : ichtyoses qui correspondent à une kératinisation excessive (certains cas sont dus à une microdélétion au niveau du locus p 22.3 du chromosome le fœtus harlequin présente une hyperkératose diffuse, majeure, avec des fissures profondes, un ectropion, des articulations fixées, des cheveux et des ongles normaux, il est létal en quelques jours) Tissu conjonctif bien vascularisé (derme) : la jonction dermo-épidermique est constituée d'une assise basale (épithélium pluristratifié), d'hémidesmosomes (kératine, cytokératine 14) fixés à la lame basale (collagène IV, perlecan), et de plaques d'ancrages dans le derme sous jacent. [...]
[...] On trouve également une gaine externe (épithélium pluristratifié), une gaine interne, un muscle horripilateur et une glande sébacée annexée types de follicules : Follicules terminaux : régions pubienne, axillaire, cheveux et barbe, poils raides, épais et longs avec une glande sébacée rudimentaire, profondément implantés Follicules velus (les plus nombreux) : follicules miniatures donnant du duvet chez la femme et des poils plus épais et plus longs chez l'homme, les glandes sébacées sont plus développées, ce sont les principaux producteurs de sébum de la peau Follicules sébacés : 5 fois importants que les velus, visage et haut du tronc, poil insignifiant, glandes sébacées nombreuses Pathologies : hypertrichose (souvent associée à une spina bifida occulta), alopécie isolée ou associée à d'autres désordres cutanés Glandes mammaires = développement de l'épiderme formant la crête mamaire qui donne 8 ébauches de chaque côté, il y a donc possibilité de mamelons surnuméraires Cellules souches : mise en évidence de cellules pluripotentes capables de proliférer et de se différencier en cellules de différents tissus Glandes sudoripares : la sudation est utilisée par quelques mammifères donc l'Homme pour abaisser la température corporelle, on trouve 500 à 1000 glandes/cm² 2 types de glandes : Glandes eccrines : sécrètent de façon mérocrine (exocytose) la sueur sur tout le corps (régulateur thermique) sauf les lèvres, le mammelon et les organes génitaux, elles sont fonctionnelles dès la naissance et produisent des sécrétions sans protéine ni acide gras Glandes apocrines : stimuli émotionnels ou hormones sexuelles, localisation spécifique aux régions axillaire, génitale et péri-anale, actives à la puberté, leur sécrétion est déversée à la base d'un poil (sueur et phéromone) Pathologies : Maladie de Verneuil : suppuration chronique fistulisante Mucoviscidose : test de la sueur avec augmentation du chlore Dysplasies ectodermiques héréditaires : souvent liée à les garçons malades présentent une anhidrose ou hypohidrose (peu ou pas de sudation), une hypoplasie dentaire (anodontie ou oligodontie), une hypotrichose (cheveux fins, blonds, épars, blonds), et une morphologie faciale caractéristique (front bombé, petit nez, protubérance des lèvres, hyperpigmentation péri-orbitaire et/ou péri-labiale) Innervation avec récepteurs particuliers : Les dermatomes : dendrites des neurones en T des ganglions rachidiens La peau joue un rôle dans la nociception et permet ainsi une sensibilité à la pression, à la température et à la douleur Différents récepteurs : Perception Merkel Pression lente (légère tape, détails) Pression rapide (tremblement, frottement) Étirement Vibration rapide Forme Disque Durée de perception Tant que le stimulus est présent Ne dure pas Tant que le stimulus est présent Ne dure pas Champ récepteur Petit mm) Fréquences perçues 0,3 à 3 Hz Meissner Boudin Petit 3 à 40 Hz Ruffini Pacini Cylindre Oignon Grand mm) Grand 15 à 400 Hz 10 à 500 Hz Sensibilité lemniscale : Disque de Merkel : sensibilité tactile épicritique, mécanorécepteurs Corpuscule de Pacini : sensibilité profonde, localisés dans le tissu sous-cutané hypodermique et les régions profondes du corps (articulations), mécanorécepteurs à adaptation rapide très sensibles (sensibles à la pression Sensibilité exra-lemniscale : Corpuscule de Meissner : sensibilité tactile, localisés dans les papilles dermiques de la peau glabre, mécanorécepteurs à adaptation rapide Corpuscule de Ruffini : étirement de la peau Corpuscule de Krause : renseigne sur les variations de température Terminaisons libres : douleur, température, tact grossier Tableau récapitulatif : Peptides anti-microbiens : l'analyse de la couche cornée épithéliale a permis de retrouver un certain nombre de molécules antimicrobiennes Lysozyme RNase 7 (protéine hautement basique) : large spectre d'activité, la plus puissante et la plus efficace des protéines antimicrobiennes humaines connues, elle es exprimée par les kératinocytes de la peau et d'autres tissus épithéliaux, son expression peut être induite par des cytokines Psoriasine : efficace contre E.Coli, sécrétée aussi dans les glandes sébacées Dermcidine : produite par les glandes sudoripares eccrines, active dans la sueur III) Notions de chronobiologie Toutes les cellules et organes sont soumis à un rythme biologique circadien. Le cœur de nos rythmes biologiques est l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (pic majeur de cortisol à 8h du matin et petits pics à 12h, 17h et 21h, effet immunosuppresseur). [...]
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