Les individus d'une même espèce possèdent des caractères communs ou caractères d'espèce, avec des variations individuelles (morphologiques, anatomiques, physiologiques et psychologiques). On appelle phénotype d'un individu, l'ensemble des caractères exprimés chez cet individu. Ces caractères lui sont propres et constituent son identité biologique.
[...] Ce changement peut avoir des conséquences sur la structure et/ou l'activité cellulaire. Conclusion : Les propriétés des protéines dépendent de leur séquence respective en acides aminés. Ces protéines, en régissant la structure et les activités cellulaires, contribuent à l'établissement du phénotype cellulaire et par voie de conséquence à l'établissement du phénotype macroscopique. Bilan : Les séquences d'acides aminés des protéines sont à l'origine de l'établissement du phénotype. La relation entre ADN et protéines Correspondance entre séquence nucléotidique et séquence d'acides aminés Un gène est un segment de la molécule d'ADN codant pour une protéine. [...]
[...] Du génotype au phénotype, applications biotechnologiques Introduction : Les individus d'une même espèce possèdent des caractères communs ou caractères d'espèce, avec des variations individuelles (morphologiques, anatomiques, physiologiques et psychologiques). On appelle phénotype d'un individu, l'ensemble des caractères exprimés chez cet individu. Ces caractères lui sont propres et constituent son identité biologique. Les différentes échelles de phénotypes Les trois niveaux de phénotype Il y a trois niveaux de phénotypes : le phénotype macroscopique (échelle de l'organisme), le phénotype cellulaire et le phénotype moléculaire. [...]
[...] Un même acide aminé peut être désigné par plusieurs codons : il y a redondance du code génétique. Un codon donné désigne un acide aminé et un seul : le code génétique est non ambigu. Le code génétique comporte trois codons-stop, qui sont des codons qui entrainent l'arrêt de la fabrication de la chaine protéine. Conclusion : La séquence de nucléotides dans un gène gouverne la séquence des acides aminés dans la protéine, selon un système de correspondance appelé code génétique. [...]
[...] Chez tous, les séquences de nucléotides sont traduites en séquence d'acides aminés, selon le même système de correspondance. Le codage de l'information est donc le même pour tous les êtres vivants : le code génétique est universel. On peut modifier le génotype d'un organisme en introduisant dans son génome un gène prélevé chez un autre organisme. Le mécanisme qui permet de transférer un gène d'un être vivant vers un autre être vivant s'appelle la transgénèse. La transgénèse peut avoir lieu entre deux individus de la même espèce (transgénèse intraspécifique) ou non (transgénèse interspécifique). [...]
[...] Bilan : Les gènes interviennent sur les phénotypes, par l'intermédiaire des séquences en acides aminés des protéines qu'ils codent. Le génotype de l'individu détermine son phénotype, par l'intermédiaire du code génétique, identique pour tous les êtres vivants. La modification du génotype, par mutation ou par transgénèse, peut entrainer une modification du phénotype. Les informations génétiques se situent sur une ou plusieurs molécules d'ADN chez tous les êtres vivants. L'universalité de l'ADN et l'universalité du code génétique sont des arguments en faveur de l'origine commune de tous les êtres vivants. [...]
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