L'information (l'influx nerveux) est véhiculée d'un neurone à l'autre le long des axones. Les neurones communiquent entre eux au niveau des synapses. Une chaîne de neurones se transmettant des informations l'une à l'autre constitue un circuit neuronal. Le système nerveux central en comporte des milliards. Dans le système nerveux central, il existe deux types de synapses. Les unes sont excitatrices, c'est-à-dire qu'elles tendent à déclencher l'activité des neurones, les autres sont inhibitrices, c'est-à-dire qu'elles tendent à s'y opposer.
Chaque neurone est donc soumis en permanence à des influences contraires : excitatrice et inhibitrice. Selon que l'une ou l'autre l'emporte, un influx nerveux naît ou ne naît pas dans le neurone. Ainsi, le neurone réagit en fonction des informations dont il est assailli.
[...] - Par convention, on regarde la différence de potentiel entre l'intérieur de la cellule et le milieu qui l'entoure et non l'inverse. Le potentiel de membrane du neurone au repos est donc de mV. II Potentiel d'action - Lorsqu'un endroit du neurone entre en activité, on assiste à un renversement brusque et passager des charges. La membrane du neurone devient chargée négativement à l'extérieur, positivement à l'intérieur. Cette modification de potentiel est très brève, elle ne dure que 2 millièmes de seconde. - Pour l'essentiel, si on en dessine la courbe, elle a l'allure d'une pointe ou d'un pic. [...]
[...] Il existe au moins une centaine de neuromédiateurs différents dans le cerveau. III Les chémorécepteurs - Le neuromédiateur exerce son effet sur la membrane cible en agissant sur des récepteurs contenus dans cette membrane. - Comme ils sont réceptifs à une substance chimique, on les appelle des chémorécepteurs. Ce sont des vannes minuscules qui traversent la membrane de part en part. - Elles ont une forme globalement cylindrique. Leur longueur est d'environ un centième de millième de millimètre. Leur diamètre est d'environ la moitié de leur longueur. [...]
[...] Aussi longtemps que ce niveau n'est pas atteint, aucun potentiel d'action ne se propage le long de l'axone. - L'action d'une synapse modifie le potentiel de membrane du neurone. Une synapse excitatrice le rend moins négatif, elle le rapproche donc du seuil de déclenchement du potentiel d'action. Une synapse inhibitrice a l'effet inverse ; elle rend le potentiel de membrane plus négatif (elle le fait passer à -76 mV ) et l'éloigne du seuil de déclenchement. C'est ce qui justifie que l'une est dite excitatrice, l'autre inhibitrice. [...]
[...] I La synapse - Une synapse est l'endroit où l'information passe d'un neurone à l'autre. Dans une synapse, une extrémité axonale vient très près d'une dendrite ou du corps cellulaire d'un autre neurone. - Lorsque le potentiel d'action arrive au niveau de l'extrémité axonale, il y déclenche la libération d'une petite quantité de substance chimique. C'est exactement comme si le potentiel d'action déclenchait un petit spray. II Les neuromédiateurs - La substance chimique libérée diffuse au travers du minuscule espace qui sépare l'extrémité neuronale et la membrane cible. [...]
[...] Les unes sont excitatrices, c'est-à-dire qu'elles tendent à déclencher l'activité des neurones, les autres sont inhibitrices, c'est-à-dire qu'elles tendent à s'y opposer. Chaque neurone est donc soumis en permanence à des influences contraires : excitatrice et inhibitrice. - Selon que l'une ou l'autre l'emporte, un influx nerveux naît ou ne naît pas dans le neurone. Ainsi, le neurone réagit en fonction des informations dont il est assailli. - Il existe aussi des synapses spéciales au niveau des muscles. Celles-ci unissent les terminaisons axonales des motoneurones, présents dans la moelle épinière, aux fibres musculaires. Ces synapses, appelées, jonctions neuromusculaires, sont toutes excitatrices. [...]
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