L'évolution des êtres vivants est conditionnée par des accidents génétiques sources d'innovations, c'est-à-dire par des mutations. La mutation est un phénomène cellulaire ayant pour effet de modifier la séquence nucléotidique d'un allèle initial pour former un nouvel allèle.
Tout d'abord, la diversification du génome est conditionnée par les mutations ponctuelles qui permettent d'augmenter le nombre d'allèles d'un gène et qui ne touchent qu'un petit nombre de nucléotides. Il en existe trois sortes : la substitution ou changement d'une ou plusieurs paires de nucléotides, la délétion ou perte d'une ou plusieurs paires de nucléotides et l'insertion ou gain d'une ou plusieurs paires de nucléotides.
Pour pouvoir être transmises à la descendance, les mutations doivent êtres dites « germinales », c'est-à-dire affecter les cellules à l'origine des gamètes car les mutations somatiques ne concernent, quant à elles, que l'individu chez lequel elles apparaissent.
[...] Le chromosome porte alors deux gènes différents. Des remaniements tels que des translocations peuvent expliquer que les différents gènes ne soient pas toujours sur le même chromosome. Ce mécanisme a permis la complexification du génome au cours de l'évolution : plus il y a de différences entre deux gènes d'une même famille et plus la duplication dont ils sont issus est ancienne. On peut donc reconstituer l'histoire d'une famille multigénique. III- La conservation de l'innovation génétique Pour pouvoir être transmises à la descendance, les mutations doivent êtres dites germinales c'est-à-dire affecter les cellules à l'origine des gamètes car les mutations somatiques ne concernent, quant à elles, que l'individu chez lequel elles apparaissent. [...]
[...] Ce dernier exerce une pression sélective qui fait évoluer le patrimoine génétique des populations. Une mutation qui confère un avantage sélectif voit sa fréquence augmenter tandis qu'une mutation défavorable va régresser. Il existe par ailleurs des mutations qui ne procurent ni avantage ni désavantage sélectif appelées mutations neutres. L'évolution sera donc aléatoire : il s'agit de dérive génique. Les mutations sont donc à l'origine de la diversification du génome, elles permettent d'augmenter le nombre d'allèles, tandis que les mécanismes de duplication, transposition et mutation sont responsables de la complexification du génome, c'est-à-dire de l'augmentation du nombre de gènes. [...]
[...] Si la mutation est dite faux-sens il y a changement d'acide aminé et la fonction de la protéine est plus ou moins modifiée avec des dysfonctionnements plus ou moins importants. Enfin, si la mutation est dite non-sens un codon STOP apparaît et la chaîne d'acides aminés se trouve raccourcie. La protéine n'est donc pas fonctionnelle. Ces mutations sont à l'origine de la modification du génome au niveau de son contenu car elles entraînent le polyallélisme et le polymorphisme. II- La création de nouveaux gènes L'évolution des êtres vivants est également conditionnée par les mécanismes de duplication, transposition et mutation créant de nouveaux gènes. [...]
[...] Comment expliquer l'évolution des êtres vivants ? L'évolution des êtres vivants est conditionnée par des accidents génétiques sources d'innovations, c'est-à-dire par des mutations. La mutation est un phénomène cellulaire ayant pour effet de modifier la séquence nucléotidique d'un allèle initial pour former un nouvel allèle. Afin d'expliquer les principales modalités de modification du génome à l'origine de ces innovations, il semble tout d'abord opportun de s'intéresser aux mutations ponctuelles et leurs conséquences puis à la création de nouveaux gènes par les mécanismes de duplication, transposition et mutation. [...]
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