Les épithéliums - publié le 24/07/2010

Résumé du document

L'épithélium est un ensemble de cellules juxtaposées et jointives qui reposent sur une lame basale (matrice extracellulaire assemblée d'une manière particulière) recouvrant les organes, les épithéliums forment une interface entre les différents compartiments biologiques de l'organisme. Les épithéliums ont une origine l'ectoderme ou épiblaste. Il y a deux types d'épithéliums : l'épithélium de revêtement et l'épithélium glandulaire. L'épiblaste donne l'épithélium de revêtement (épiderme de la cornée).

Les cellules épithéliales jointives sont en interaction chacune par rapport aux autres. Elles sont en contact grâce aux molécules d'adhérence : ce sont des glycoprotéines membranaires. Les intégrines permettent la communication entre les cellules épithéliales et la lame basale. Les cadhérines permettent la communication entre deux cellules. Ces glycoprotéines membranaires permettent aux cellules de s'associer, d'être en contact, d'envoyer des signaux. Les zonula et les maculas sont des jonctions d'ancrage entre les cellules elles-mêmes ou entre les cellules et la lame basale.

Extraits

[...] Le premier est exocrine, les sécrétions sont relâchées vers le milieu extérieur comme le mucus. Le deuxième est endocrine, les sécrétions sont relâchées vers le milieu intérieur comme les substances qui vont dans le sang. Les épithéliums sont capables de se régénérer. La lame basale est faite de collagène et plus particulièrement celui de type IV, elle supporte tous les épithéliums. La lame basale est une région particulière de la matrice extracellulaire aux abords des cellules épithéliales, des adipocytes et des cellules musculaires. [...]

[...] La kératine est faite de cellules pavimenteuses mortes. Les cellules caliciformes permettent le glissement par l'excrétion d'un mucus lubrifiant. L'épithélium est un moyen d'échange, de protection, de glissement. Dans l'épithélium se trouvent des cellules souches (cellules germinatives), elles se divisent vers la couche supérieure avec la desquamation. Les épithéliums ne sont pas vascularisés (d'où une présence rare des tumeurs), il est alimenté par le tissu conjonctif sous-jacent. La membrane basale est constituée de la lame basale et de fibres de réticuline. [...]

[...] Les épithéliums ont une origine : l'ectoderme ou épiblaste. Il y a deux types d'épithéliums : l'épithélium de revêtement et l'épithélium glandulaire. L'épiblaste donne l'épithélium de revêtement (épiderme de la cornée). Les cellules épithéliales jointives sont en interaction chacune par rapport aux autres. Elles sont en contact grâce aux molécules d'adhérence : ce sont des glycoprotéines membranaires. Les intégrines permettent la communication entre les cellules épithéliales et la lame basale. Les cadhérines permettent la communication entre deux cellules. Ces glycoprotéines membranaires permettent aux cellules de s'associer, d'être en contact, d'envoyer des signaux. [...]

[...] Autour des canaux excréteurs, il y a des cellules myoépithéliales qui facilitent la remontée des sécrétions. Les cellules endocrines forment : - de grands cordons - des travées (foie) - des îlots (le pancréas contient les îlots de Langerhans) - des follicules (thyroïde) Un réseau de réticuline maintient la forme des cellules endocrines. Les ovaires ont des glandes endocrines qui sécrètent des œstrogènes, les testicules sécrètent de la testostérone, les glandes surrénales sécrètent l'adrénaline . Les sécrétions peuvent être soit hydrosolubles, soit liposolubles. [...]

[...] Les épithéliums glandulaires dérivent de l'épithélium de revêtement lors de l'embryogenèse. Les cellules glandulaires sont des cellules spécialisées dans les sécrétions. Les cellules glandulaires peuvent être isolées dans l'épithélium ou regroupées en un épithélium glandulaire. Le tissu glandulaire repose sur une lame basale et sur un tissu conjonctif vascularisé. Il faut un amas plus ou moins volumineux pour former des glandes. Les sécrétions sont régulées, elles ne se font pas au hasard mais répondent à un ordre donné : ce sont des sécrétions particulières. [...]