Synthèse sur la diversité et la parenté des organismes destinée à n'importe quelle classe de la Seconde jusqu'à la fin des études supérieures. Les professeurs peuvent également l'utiliser pour préparer leur cours. A la fin du document, vous pourrez y trouver un petit résumé, bilan des informations les plus importantes énoncés au long du document ainsi qu'un schéma bilan.
[...] De tels gènes, appartenant à des groupes différents d'animaux mais présentant des séquences voisines, sont qualifiés de gènes homologues. - C. Une origine commune. De telles homologies de séquences entre gènes appartenant à des espèces très différentes ne peuvent être le fait du hasard. Les scientifiques pensent en effet que les similitudes d'organisation et de séquence ne peuvent s'expliquer que si les insectes et les vertébrés ont hérité leurs gènes homéotiques d'un ancêtre commun. Selon les paléontologues, cet ancêtre aurait vécu il y a plus de 550 millions d'années. [...]
[...] La mise en place du plan d'organisation de ces vertébrés au cours du développement embryonnaire s'effectue par une succession d'étapes qui correspondent à la réalisation d'un programme génétique, c'est-à-dire à l'intervention de gènes du développement. On a découvert que ces gènes sont étonnamment similaires chez des animaux aussi différents que la souris et la mouche : ces gènes sont donc apparentés. Ces similitudes, constatées au niveau des organismes ainsi qu'au niveau des modalités de leur développement embryonnaire, soulignent l'unité du monde vivant et renforcent l'idée d'une origine commune à toutes les espèces vivantes. [...]
[...] Dans la plupart des groupes animaux, les mammifères par exemple, les premières cellules restent indifférenciées, et chacune conserve la possibilité d'exprimer l'ensemble du programme génétique (ceci explique l'obtention de vrais jumeaux quand ces cellules se séparent). Par la suite, les cellules se différencient pour donner des cellules spécialisées (cellules nerveuses, cellules musculaires ) qui n'expriment plus qu'une partie de leur programme génétique. Le contrôle du développement embryonnaire. A. La notion de gène du développement. La construction d'un organe exige une succession complexe d'événements. [...]
[...] La diversité et la parenté des organismes Le monde vivant est constitué par de nombreuses espèces très différentes les unes des autres. Malgré cette diversité, tous les êtres vivants présentent des caractéristiques communes (structure et fonctionnement cellulaire, universalité de la molécule d'ADN) qui suggèrent l'existence de liens de parenté entre eux. Cette notion de parenté est renforcée par l'étude de l'organisation et du développement des organismes. Le plan d'organisation des vertébrés. A. Un corps divisé en trois parties, un squelette interne. [...]
[...] La mutation de ce gène maître se traduit par une anomalie importante comme l'absence totale de l'organe en question. Au contraire, si au cours du développement embryonnaire, on force l'expression de ce gène dans un territoire où il est normalement inactif, on obtient dans ce territoire le développement complet d'un organe (par exemple, un oeil sur une aile). Ces gènes maîtres qui contrôlent le développement des organes à leur juste place sont appelés gènes du développement. Certains de ces gènes, dits homéotiques, contrôlent ainsi la mise en place des organes le long de l'axe antéro-postérieur. [...]
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