Dans ce cours, vous verrez en détails l'addiction : les critères de dépendance chez l'homme, les mécanismes d'action de l'addiction, et aussi pour quelles substances nous parlons de "drogues". Vous verrez la maladie en détail avec les différentes étapes menant à l'addiction à une substance ainsi que les substrats neurobiologiques sous-tendant les mécanismes neuronaux de l'addiction. Vous verrez également des exemples d'articles scientifiques avec des expériences chez le petit rongeur, qui permettent aux scientifiques d'évaluer et de soigner l'addiction.
[...] Sensibilisation : certains effets de la drogue seront de plus en plus forts. La drogue détourne les fonctions endogènes du cerveau, avec l'association d'un récepteur qui est censé réceptionner une substance endogène. Il y a un système dans le cerveau, qui tente de ramener à une homéostasie, certains processus vont lutter contre les effets de la drogue, qui seront sensibilisés (ex : consommer de l'alcool possède un effet déstressant, mais les personnes qui consomment de l'alcool régulièrement, seront plus stressés que les autres du fait qu'ils auront d'autant plus avoir envie de boire pour déstresser parce que l'alcool les déstresse) Manque, sevrage : C'est justement parce qu'on a des mécanismes de rétrocontrôle pour contrebalancer les effets de la drogue, qu'on aura le sentiment de manque. [...]
[...] Chez les animaux qui ont développés une dépendance et qui ont été exposés pendant longtemps à une drogue (ex : cocaïne), on va, au contraire, avoir une perte de la capacité à faire de la dépression synaptique et donc diminuer la force des synapses. L'auto administration de cocaïne induit une perte progressive de LTD dans le Nac. Chez un animal contrôle, on peut mettre en place des phénomènes de dépression synaptique, il y a une diminution des synapses glutamatergiques évoqués par une stimulation. [...]
[...] Quand la nicotine se fixe sur son récepteur, on aura une augmentation de la fréquence de décharge des neurones dopaminergiques et donc un relargage de dopamine augmenté. Action terminal : cocaine, meth Elles vont directement agir au niveau de la zone cible de relargage de la dopamine : les deux drogues vont agir sur la même cible cellulaire : le transporteur à la dopamine, permet de recapter la dopamine. La cocaïne, en se fixant sur le récepteur DAT, va bloquer la recapture de la dopamine. [...]
[...] Les animaux qui expriment la version normale du gène se comportent comme des animaux WT, alors que ceux qui ont été réinjectés avec la version polymorphe conservent un phénotype similaire à l'animal KO. Chez les souris WT, dès les premières doses de nicotine, on a activation des neurones dopaminergiques. Par contre chez la souris KO, les neurones ne s'activent pas pour les faibles doses et commencent à s'activer uniquement lorsque les doses sont plus fortes. [...]
[...] On compare les souris WT aux souris invalidées pour la sous-unité β2. Pour démontrer que c'est l'activité de ce récepteur spécifiquement dans l'ATV des neurones dopaminergiques, ils ont utilisés un système de répression ciblée chez le KO où ils injectent un virus qui contient le gène de la sousunité qui a été enlevée et on remet le gène enlevée spécifiquement dans une zone. Dans d'autres articles, il y a des stratégies inverses qui ont été utilisées : on ne passe pas par un KO, mais par un animal WT qu'on compare avec un KO conditionné où l'on enlève spécifiquement le récepteur dans la zone qui nous intéresse Les animaux KO sont capable de s'auto administrés la drogue ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture