Fiche de cours illustrée de Sciences de la Vie et de la Terre (Terminale S) reprenant les points essentiels consacrés à la la stabilité, la variabilité et l'évolution des génomes.
[...] La variabilité génétique est accrue par : - la réunion au hasard des gamètes lors de la fécondation ; - la méiose. Variabilité de l'espèce due au brassage d'un couple d'allèles. Chez les organismes diploïdes (quand il y a 2 couples d'allèles), le brassage est intra chromosomique (chiasma et crossing over) et inter chromosomique (dû à la migration indépendante des chromosomes homologues de chaque paire lors de l'anaphase de la première division de la méiose). Un test cross (croisement d'un hybride de première génération avec un double récessif) permet de localiser les gènes (liés ou non liés sur un chromosome) et de connaître le nombre de gènes impliqués dans le phénotype. [...]
[...] Des mutations génétiques peuvent se répandre dans la population sans conférer d'avantages sélectifs : ce sont des mutations dites neutres (exemple : hémoglobine de Vertébrés). Des mutations affectant les gènes de développement (notamment les gènes homéotiques) peuvent avoir des répercutions sur la chronologie et la durée relative de la mise en place des caractères morphologiques. De telles mutations peuvent avoir des conséquences importantes (exemple : HoxD13). Ainsi, les innovations génétiques peuvent être favorables, défavorables ou neutres pour la survie des espèces. [...]
[...] III- Origines et conséquences évolutives du polymorphisme génétique. L'apport de l'étude des génomes. Au sein d'une espèce, le polymorphisme des séquences d'ADN résulte de l'accumulation de mutations au cours des générations. Selon leur nature (addition, substitution ou délétion d'un ou plusieurs nucléotides) et de leur localisation (cellules germinales ou somatiques), les mutations ont des conséquences phénotypiques variées. Au sein du génome d'une espèce, les similitudes entre gènes (famille de gènes = famille multigénique) sont interprétées comme le résultat d'une ou de plusieurs duplications du gène ancestral. [...]
[...] Le génome d'une espèce est l'ensemble des gènes portés par les chromosomes. Au sein d'une espèce, il existe une stabilité : - du nombre de chromosomes (23 paires pour l'espèce humaine pour les cellules somatiques et 23 dans les cellules germinales) ; - du nombre de gènes (environ chez l'Homme) ; - de la position ou locus des gènes sur les chromosomes ; - des caractères phénotypiques propres à l'espèce. Chaque gène existe cependant en plusieurs versions appelées les allèles : chez les organismes issus d'une reproduction sexuée, on constate que les combinaisons alléliques sont différentes d'un individu à l'autre au sein d'une espèce, d'une population et d'une famille (sauf les vrais jumeaux). [...]
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