Clônage humain, clônage reproductif, clônage thérapeutique, médecine moderne, bioéthique
Si le clonage humain fut longtemps le fruit de la science fiction, il est aujourd'hui fait de la médecine moderne. En effet depuis Dolly, premier mammifère cloné en 1997 la question du clonage humain est au cœur des discussions bioéthiques. Entre clonage reproductif et clonage thérapeutique les dérives semblent légion. Néanmoins, l'un est condamné par un consensus mondial tandis que l'autre tend vers une reconnaissance et une acceptation.
[...] On peut également noter que sur la question du clonage thérapeutique, les pays Européen ne sont pas unanimes comme sur la question du clonage humain. Il en résulte qu'en Italie et en Grande-Bretagne, le clonage thérapeutique en lien avec la recherche sur l'embryon est autorisé*. Par ailleurs le Danemark, la Suède et l'Espagne autorisent la recherche sur l'embryon naturel cette autorisation de la recherche sur l'embryon peut, dans ces pays, conduire à une autorisation du clonage thérapeutique dans les années à venir. [...]
[...] En effet si l'ovule avec le noyau transféré n'est pas mis en culture mais dans un utérus, cela devient donc du clonage reproductif et non thérapeutique. C'est pourquoi la France face à ce risque de dérive opte pour interdiction généralisée du clonage. Face au cas de la France* s'oppose le cas de Grande- Bretagne qui elle interdit le clonage humain mais le distingue du clonage thérapeutique et ne l'interdit pas mais se contente de l'encadrer en imposant l'interruption du développement des embryons clonés à 14 jours. [...]
[...] Cette technique conduirait donc à la fin de l'être humain unique. C'est pourquoi en réaction à ces problèmes d'éthiques, les gouvernements et les institutions internationales cherchent à proscrire cette technique au niveau mondial. En effet, bien que la notion de clonage reproductif n'est pas été clairement défini dans les* articles du Code civil, au chapitre deux : du respect du corps humain, l'article 16-4 condamne clairement toute atteinte à l'intégrité de l'espèce humaine et toutes pratiques tendant à l'organisation de la sélection des personnes. [...]
[...] Ce procédé également controversé tend quant à lui vers une admission relative. II] une relative admission du clonage thérapeutique : Bien que le clonage thérapeutique reste pour l'instant interdit en France et dans d'autres pays du globe, on constate néanmoins que face à ces multiples intérêts dans le domaine médical, on observe une évolution* des mœurs qui tendent vers une acceptation de cette technique. En effet, le clonage thérapeutique peut être utilisé dans le cadre de la recherche sur l'embryon et ses cellules afin de palier au manque important d'embryons disponibles pour la recherche. [...]
[...] En effet depuis Dolly, premier mammifère cloné en 1997 la question du clonage humain est au cœur des discussions bioéthiques. Entre clonage reproductif et clonage thérapeutique les dérives semblent légion.* Néanmoins, l'un est condamné par un consensus mondial tandis que l'autre tend vers une reconnaissance et une acceptation. un consensus pour condamner le clonage reproductif : Le clonage reproductif est la partie du clonage humain la plus controversée éthiquement pour diverses raisons. Dans un premier temps, cette technique apparait comme étant contraire aux lois de la nature car* grâce au clonage l'être humain pourrait aspirer à la vie éternelle en se dupliquant à l'infini. [...]
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