Lors de la crise crétacée tertiaire, on observe une extinction massive des êtres vivants. Cela s'oppose au renouvellement progressif qui s'observe le plus souvent dans la succession verticale des strates. Par exemple, le groupe des céphalopodes qui évolue dans les mers depuis le début de l'ère primaire est marqué par la disparition massive des Ammonites et des Bélemnites. Parmi les Foraminifères (micro-organismes planctoniques), les Globotruncanidés s'éteignent ainsi que certaines formes de globigérinidés.
Chez les végétaux continentaux, les Gymnospermes régressent ; certaines familles allant même à disparaître totalement. Enfin, les Dinosaures, herbivores et carnivores disparaissent totalement. La fin du crétacé se caractérise donc par des extinctions massives et brutales au sein des écosystèmes.
[...] Elles affectent aussi bien les espèces marines (Foraminifères planctoniques, Ammonites . ) ou terrestres (Dinosaures . Elles sont brutales mais plus ou moins selon les groupes puisque les extinctions se font sur une durée correspondant à quelques centimètres ou quelques dizaines de mètres de dépôts. Ces cinq caractéristiques permettent de qualifier de crise biologique Dans de nombreux groupes des espèces survivent. Elles vont se diversifier pour conquérir les niches écologiques restées vacantes par les espèces massivement disparues. Les crises géologiques Elles sont dues à diverses causes. [...]
[...] On remarque sur les continents une prolifération des oiseaux et des mammifères dont le nombre de genres et d'espèces augmente. Cela témoigne d'une capacité d'adaptation évolutive importante. Les mammifères en particulier jusqu'alors confinés dans de petites niches écologiques profitent de la disparition des dinosaures. Dans les mers on voit se diversifier les mollusques marins Gastéropodes remplaçant d'autres groupes Les données sédimentologiques ou géologiques La limite crétacée tertiaire est soulignée par une couche d'argile noire. Cette couche d'argile de quelques centimètres d'épaisseur est observée en milieu marin. [...]
[...] Conclusion Une crise biologique est caractérisée par l'extinction massive et brutale à l'échelle planétaire d'espèces et de groupes entiers d'êtres vivants, animaux et végétaux, marins et continentaux. Toute crise est suivie d'une diversification des êtres vivants survivants. L'évolution biologique va prendre " un nouveau départ" après une crise. Bibliographie indicative Titre : Dictionnaire du darwinisme et de l'évolution. O-Z [Texte imprimé] / publ. sous la dir. de Patrick Tort Auteur : Tort, Patrick (1952 - . Éditeur scientifique Date : cop Editeur : Paris : PUF, cop. [...]
[...] Les caractéristiques générales d'une crise biologique et ses conséquences sur l'évolution du vivant I. Les caractéristiques de la crise Crétacé tertiaire Les données paléontologiques ou biologiques Lors de la crise crétacée tertiaire on observe une extinction massive des êtres vivants. Cela s'oppose au renouvellement progressif qui s'observe le plus souvent dans la succession verticale des strates. Par exemple le groupe des Céphalopodes qui évolue dans les mers depuis le début de l'ère primaire est marqué par la disparition massive des Ammonites et des Bélemnites. [...]
[...] Ces données sédimentologiques peuvent être relevées dans un cratère géant qui est daté de la limite Crétacé-Tertiaire au Mexique. Ce cratère est identifié à Chixulub au Mexique. Son diamètre de plus de 100 km laisse supposer la chute d'un astéroïde de 10 km de diamètre. Enfin on relève qu'il y a eu une forte activité volcanique parallèlement au niveau du Deccan en Inde qui est datée de la limite Crétacé-Tertiaire. Ce gigantesque épanchement volcanique a engendré la formation des Trapps du Deccan. Ce volcanisme aurait duré quelques centaines de milliers d'années, il a été très intense. [...]
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