Cours de Biologie (Terminale S) consacré à la maîtrise de la reproduction. Il aborde l'aspect comportemental de la reproduction, la régulation des naissances et l'aide médicalisée à la procréation.
[...] La régulation des naissances A. La contraception C'est la méthode empêchant la rencontre des gamètes. Chez la femme, elle consiste à prendre régulièrement des doses d'hormones ovariennes de synthèse. Les pilules les plus fréquemment utilisées sont les pilules combinées (oestroprogestatives), contenant des oestrogènes et de la progestérone de synthèse, à dosage variable (pilules normodosées ou minidosées). Ce type de pilule exerce un rétrocontrôle négatif permanent sur le complexe hypothalamo-hypophysaire (œstrogène et progestérone basse). L'effet contraceptif correspond à la suppression du pic de LH, donc à la suppression de l'ovulation. [...]
[...] La maîtrise de la reproduction I. L'aspect comportemental de la reproduction Les mammifères non hominidés ont une reproduction saisonnière. Les sécrétions d'oestrogènes par la femelle (pic précédent l'ovulation) déterminent l'acceptation du mâle. Le comportement de rut chez le mâle dépend de ses propres sécrétions hormonales de testostérone et des stimuli émis par la femelle à certaines périodes de l'année. Il existe donc une relation étroite entre le comportement sexuel et les sécrétions hormonales en vue de la survie de l'espèce. [...]
[...] La micropilule ne contient que des progestatifs. Elle agit sur la glaire cervicale qu'elle rend imperméable et empêche le développement de la dentelle utérine. D'autres méthodes contraceptives non hormonales existent : le préservatif, les spermicides, le diaphragme, le stérilet B. La contragestion Ce sont les méthodes qui empêchent la gestation, c'est-à-dire l'implantation de l'embryon. L'IVG est autorisée depuis 1975 jusqu'à la 12ème semaine de gestation. La pilule du lendemain : C'est un recours exceptionnel en cas de rapport sexuel supposé fécondant à 72h après ce rapport, sont ingérées des comprimés fortement dosés en dérivés de la progestérone et de l'oestradiol. [...]
[...] Le taux de fécondation est de plus de 55%. B. Les problèmes éthiques Dans le cas de risque élevé de maladies génétiques dans la famille, on pratique une FIVETE mais on implante que des embryons sélectionnés comme non porteurs d'anomalies : c'est le recours au diagnostic préimplantatoire (DPI). Les dérivés sont l'eugénisme (enfant parfait), la sélection des gamètes (choix du sexe). D'autre problèmes éthiques se posent : la possibilité de cloner des cellules embryonnaires, le statut de l'embryon, le sort des embryons congelés, l'existence de mères porteuses Depuis 1960 est née la bioéthique : un comité scientifique (scientifiques, religieux, philosophes) alerte les hommes politiques pour mettre en place des lois empêchant de graves dérives. [...]
[...] L'aide médicalisée à la procréation A. L'infertilité et la procréation médicalement assistée La stérilité traduit l'absence totale de possibilité de procréation ans). L'infécondité est l'absence d'enfant à un moment donné chez le couple des couples sont infertiles et 8 à 20% des cas n'ont pas de causes. Les causes d'infertilité Il y a des cas d'infertilité dont la cause n'est pas connue des cas sont d'origine féminine et 20% d'origine masculine. L'âge, les MST, le tabac, les drogues sont des facteurs qui altèrent la fécondité chez la femme. [...]
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