Cours de Biologie (Terminale S) consacré aux différentes étapes menant du sexe génétique au sexe gonadique et au sexe phénotypique. Il traite également de la puberté permettant l'acquisition des caractères sexuels secondaires. Un schéma accompagne ce cours.
[...] Le sexe génétique est donc déterminé par le caryotype. Bien que son sexe soit génétiquement déterminé, l'embryon humain n'est ni mâle, ni femelle sur le plan phénotypique jusqu'à la 6ème semaine. Il possède des glandes génitales non différenciées. II. Du sexe génétique au sexe gonadique : l'établissement du phénotype gonadique Première étape, après la fécondation Des gonades indifférenciées et des ébauches de vois génitales identiques (canaux de Wolf et de Muller) se mettent en place chez les deux sexes pendant les premiers stades de la vie fœtale (chez la souris 10ème jour après la fécondation). [...]
[...] Du sexe génétique au sexe phénotypique La reproduction sexuée apparaît avec les premières cellules eucaryotes. La viviparité, associée au développement de l'utérus est acquise tardivement dans l'histoire de l'évolution. Elle se réalise pleinement chez les mammifères placentaires. I. Les appareils sexuels adultes, des structures différenciées Ils sont disposés selon l'axe antéropostérieur du corps, dans l'abdomen. Mâle et femelle présentent le même schéma d'organisation. L'appareil génital adulte comporte des gonades (ovaires et testicules) ; des voies génitales (chez le mâle, l'épididyme qui coiffe le testicule, les canaux déférents et l'urètre, le pénis et les glandes annexes : vésicule séminale et prostate) (chez la femelle, trompe et oviducte, utérus (cornes utérines), vagin et vulve). [...]
[...] Du sexe gonadique au sexe phénotypique différencié Cette troisième étape se déroule entre la 8ème et la 10ème semaine. Dans les testicules, les cellules interstitielles appelées cellule de Leydig produisent une hormone, la testostérone, et d'autres cellules, les cellules de Sertoli produisent une hormone antimüllérienne. Ces hormones contrôlent la masculinisation de l'appareil génital. La testostérone stimule la différenciation des canaux de Wolf en voies génitales mâles. L'AMH (hormone antimüllérienne sur le chromosome 19) induit la régression des canaux de Müller. [...]
[...] Les testicules commencent à produire des spermatozoïdes. Les causes sont que l'AMH n'intervient plus et que la puberté est contrôlée par la testostérone. Chez la femme, la puberté est contrôlée par les oestrogènes. Il y a un développement de la poitrine, de la pilosité pubienne et les cycles menstruels apparaissent. Chez l'enfant, ces hormones ont un taux faible. A la puberté, il y a augmentation des taux d'hormones (testostérone ou oestrogènes) qui correspondent à la mise en activité des gonades et donc à la maturation de l'appareil génital. [...]
[...] Ainsi, en l'absence de gonades et d'hormones, un sexe phénotypique se différencie dans le sens femelle. Le sexe gonadique détermine le sexe phénotypique mâle de l'appareil reproducteur grâce à la sécrétion d'hormones mâles. L'ovaire ne joue aucun rôle dans la différenciation des voies génitales. C'est l'absence d'hormones testiculaires qui détermine par défaut le phénotype sexuel femelle. IV. La puberté ou l'acquisition d'un appareil sexuel fonctionnel La puberté est la dernière étape de l'acquisition du phénotype sexuel. Il y a apparition des caractères sexuels secondaires et l'appareil sexuel devient fonctionnel (aptitude à la reproduction). [...]
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