Cours de Biologie (Terminale S spécialité SVT) consacré aux débuts de la génétique.
[...] Il enveloppe la fleur de gaze pour éviter contamination par pollen étranger. B. L'obtention de lignées stables Mendel a sélectionné 22 variétés de pois qu'il a cultivées pendant 2 ans et qui sont des lignées pures, c'est-à-dire se reproduisant par autofécondation. Il n'observe aucune variation dans la descendance. Mendel sélectionne 7 variétés possédant des caractères facilement observables et ayant chacun 2 formes alternatives bien distinctes. (Couleur graine, fleur et fruit, forme graine et fruit, position fleur, longueur de la tige). [...]
[...] Les débuts de la génétique : les travaux de Mendel I. Les expériences de Mendel, une méthode innovante (1870) A. Le choix du matériel végétal : le pois Le principe de la reproduction sexuée chez le pois Chez les plantes à fleurs, les Angiospermes, les fleurs sont les pièces reproductrices qui produisent les gamètes. Les fleurs portent le plus souvent les éléments reproducteurs mâle et femelle, elles sont dites hermaphrodites. Les étamines sont les organes mâles et le pistil est l'organe femelle. [...]
[...] Il a pu mener ainsi une étude quantitative de la transmission des caractères héréditaires : il élimine l'effet du hasard. Il calcule des moyennes et arrive à généraliser malgré une certaine variabilité il utilise l'outil statistique. II. Les résultats de Mendel, une rupture conceptuelle A. Le contexte scientifique de l'époque Les travaux de Mendel s'effectuent entre 1854 et 1863. Les chromosomes, la mitose, les gènes n'étaient pas connus. Mendel raisonne seulement sur la transmission des caractères. A l'époque, on pensait que lors de la reproduction sexuée, les caractères se mélangeait : c'est la théorie de l'hérédité par mélange. [...]
[...] La notion de dominance Le caractère exprimé en F1 de l'un des parents est dit dominant. A la 2ème génération qui résulte d'une autofécondation d'individus de la F1, il y a 3 individus exprimant le caractère dominant et 1 individu au caractère récessif. Parmi les individus exprimant le caractère dominant, Mendel distingue une lignée stable, homozygote et 2 lignées hybrides. La ségrégation indépendante des facteurs héréditaires Mendel réalise des croisements entre des variétés qui diffèrent par deux caractères (dihybridisme). Il observe que les deux caractères se transmettent indépendamment l'un de l'autre : chacune des formes alternatives des deux caractères est réapparue. [...]
[...] Il appelle A et a les deux versions du caractère héréditaire. Lors de la formation des gamètes, A et a se séparent. Mendel emploie les termes de cellules polliniques pour le gamète mâle et de cellule ovulaire pour le gamète femelle. Chaque gamète ne peut contenir qu'un seul caractère : pureté des gamètes. F1 : A et a F2 : A-a * a donne une lignée stable une lignée stable récessive une lignée hybride avec les deux caractères Il établit la loi d'uniformité des hybrides F1, la loi de ségrégation indépendante des formes alternatives d'un caractère lors de la formation des gamètes, leur loi de pureté et la réapparition des formes alternatives dans les générations F2, F3 III. [...]
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