Biologie animale : économie hydrique et osmoregulation

Résumé du document

Biologie animale : économie hydrique et osmoregulationéconomie, fiche de 14 pages



Tout organisme n'est séparé du milieu externe que par un tégument qui n'est pas imperméable. Donc toute différence de composition et de concentration entre le compartiment corporel et le compartiment extracorporel entraîne des mouvements d'eau. La nature, l'intensité et le sens des mouvements dépend du milieu dans lequel se trouve l'animal mais aussi de son état physiologique puisque le fonctionnement cellulaire est lui-même source de modifications biochimiques du milieu interne.





1. Salinité et colonisation des milieux aquatiques

2. L'eau et la conquête des milieux continentaux

Extraits

[...] La diapause est sous contrôle neuro endocrine - L'anhydrobiose est une vie ralentie associée à une deshydratation très poussée ( de l'eau des tissus) Elles est connue dans quelques groupes susceptibles de subir des privations d'eau brutales vie dans les strates superficielles du sol (nématodes) dans des mares temporaires (rotifères, crustacés, larves d'insectes). E anhydrobiose les animaux sont capables de supporter une vie latente de plusieurs années. Le point commun à tous les organismes est la forte teneur en tréhalose extracellulaire. Ce tréhalose stabiliserait la bicouche pohpholipidique des membranes au cours de la déshydratation. Il agirait sur les protéines et éviterait leur dénaturationet permet à certains enzymes (phosphofructokinase) de conserver leurs activités. Le métabolisme est si bas que la consommation d'oxygène est indétectable. Durant l'anhydrobiose l'osmolarité des cellules est très elevée. [...]

[...] Elle compense son déficit hydrique en absorbant une grande quantité d'eau de sa masse corporelle par heure). Elle absorbe donc également des ions fortement concentrés. Leur élimination se fait selon deux modalités : - le potasium et les ions divalents SO4 Casont évacués par les fécès. - Le chlorure de sodium est absorbé par l'épithélium intestinal puis expulsés par l'intermédiaire de cellules spécialisées localisées sur les branchies des pléopodes antérieurs. Ces cellules présentent une activité ATPasique d'autant plus importante que la concentration le chlorure de sodium est forte. [...]

[...] Structures anatomiques. Imperméabilisation du tégument. Trois situations peuvent être distinguées deux seulement concernent les invertébrés : - certaines espèces terrestres ont conservé un tégument nu epu différent de celui des espèces aquatiques (oligo, gastéropodes pulmonés). Ces espèces son t mal équipées pour limiter l'évaporation transmembranaire. Ils ne peuvent donc vivre que près de l'eau ou dans des biotopes où l'humidité relative est relativement élevée. - D'autres espèces ont des dispositions anatomiques a priori favorables et héritées de formes aquatiques ancestrales. [...]

[...] 2ème étape : vie exclusive en eaux saumâtres. Dans ces cas les espèces euryhalines vivent et se reproduisent en milieu dessalé. Ces peuplements sont appelés paraliques ils sont toujours pauvres en espèces mais souvent riches en individus : Quelques polychètes, crustacés isopodes et la crevette palaemonetes, quelques espèces d'hydraires et d'hydroméduses, de bryozoaires. Le comportement osmorégulateurs de ces espèces paraliques varie beaucoup selon les espèces : Les néréidés commencent à réguler leur osmolarité que dans des milieux fortement dilués. Au-delà d'une osmolarité de 300mosm/l (EM diluée à ils se comportent comme des osmoconformes. [...]

[...] En revanche, sous le hautes latitudes où l'évaporation est faible et les apports d'eau douce importants (fonte des glaces) les salinités sont souvent inférieures à (nord de la baltique 5 g/l). Les variations annuelles sont lentes et faibles. De plus quelque soit la dilution de l'eau de mer, la proportion des différents solutés reste à peu près inchangé. Les organismes vivent donc dans un milieu osmotiquement stable. La seule exception concerne les espèces vivant dans la zone de balancement des marées et les zones estuariennes. [...]