Aspects neurophilosophiques et neuropsychologiques de la conscience

Résumé du document

Dans ce cours, vous verrez les différents courants de pensées philosophiques en neurosciences nous permettant d'approcher, d'approximer le plus possible ce qu'est la conscience. Bien sûr il existe différents courants de pensées avec le dualisme, le réductionnisme ou l'idéalisme et tout le monde peut trouver sa place dans chacun de ces courants de pensées. Dans ce cours, vous verrez également différentes définition de ce qu'est la conscience.

Extraits

[...] Différents types de réductionnisme : - Point de vue extrême : Réductionnisme éliminatif : conscience est une illusion d'elle-même, la chose qui compte ce sont les propriétés opérationnelles de la conscience. Dimension consciente subjective n'a pas de sens 4 Aspects neurophilosophiques et neurophysiologiques de la conscience - Réductionnisme et les théories de l'équivalence ou de l'identité : considère que la conscience n'existe pas seule, et que l'activité cérébrale avec les dimensions matérielle, et l'activité mentale est le même objet. Selon le point de vue avec lequel on regarde le problème, on peut regarder un côté subjectif, on regarde l'autre côté de l'activité mentale. [...]

[...] Il invente un concept qui est le champ mental cérébral. Le champ mental construit par des propriétés subjectives. Ce champ mental est divisé et représente l'ensemble des différentes expériences subjectives mentales (non physiques, unifiées et émergentes), chacune produite par une propriété cérébrale localisable et sous-tendue par des activités neuronales appropriées (causalité ascendante) quand on stimule. Il prend un cerveau et isole une région cérébrale, qui doit continuer à vivre en gardant la vascularisation de la région, et on la stimule. Son idée est théoriquement testable. IV. [...]

[...] Leibniz se réfère à la perception consciente que l'on 1 Aspects neurophilosophiques et neurophysiologiques de la conscience peut se réaliser de son environnement. C'est le point de vue d'un philosophe qui n'a pas la connaissance que l'on a de la neurobiologie. o E. du Bois-Raymond, un neurophysiologiste, a découvert le potentiel d'action. Il fait le même type de raisonnement que Leibniz en connaissant le cerveau. Il y a un gap entre ce qu'on peut objectiver du cerveau et le fait qu'une expérience consciente est subjective. [...]

[...] Tous ce qui est les objets physiques et inorganiques, biologiques (incluant le cerveau humain), produits matériels de la création humaine. Le monde 2 : productions de la conscience. Toutes les formes de perception de pensée (extrinsèque, intrinsèque et le pure ego), la connaissance subjective Le monde 3 : monde de la culture. Création intellectuelles et artistiques, spécifique de l'homme. Comment le monde 2 va pouvoir agir sur le monde 1 et sur le monde 3 ? Comment va se faire le transfert entre les mondes ? [...]

[...] Tous les aspects qualitatifs ne sont pas pertinents en tant que tel. - Le fonctionnalisme : la conscience résulte de calculs pouvant être effectués par les propriétés physiques du cerveau : la matérialité du cerveau n'a pas de pertinence spécifique (seul le calcul est signifiant). Exemple : ceux qui croient que l'intelligence artificielle peut être corrélée à l'intelligence humaine. Les théories de l'émergence sont différentes du dualisme, mais il persiste un fond dualisme. On ne sépare pas le cerveau et l'âme (ou une forme de spiritualité), ces deux choses ne sont pas forcément de même nature, il existe une forme d'intrication, et un processus de causalité réciproque entre l'activité cérébrale et l'activité mentale. [...]