Fonctionnement de l'appareil génital masculin (cours de biologie)

Résumé du document

Cours de biologie niveau lycée concernant le fonctionnement de l'appareil génital de l'homme. Explication de la production continue de spermatozoïdes et du rôle de la testostérone.

Extraits

[...] Les glandes annexes de l'appareil reproducteur, la musculature, els centres nerveux possèdent également des récepteurs à la testostérone. On comprend pourquoi, lorsque la testostérone commence à être produite à la puberté, l'appareil génital devient fonctionnel et les caractères sexuels secondaires masculins se développent (voix plus grave, pilosité accrue, élargissement des épaules La production de testostérone, très faible, voire nulle chez le garçon impubère, augmente de façon importante à la puberté. Chez l'adulte, la production de testostérone est stable. Le taux sanguin de testostérone est donc globalement constant. [...]

[...] Fonctionnement de l'appareil génital masculin Il n'existe pas chez l'homme de cycles sexuels comparables à ceux de la femme. En revanche, la physiologie sexuelle masculine est elle aussi sous la forme dépendance d'hormones. Ces hormones permettent, à partir de la puberté, la production continue de spermatozoïdes. Dans les voies génitales féminines, l'union d'un gamète mâle avec un ovocyte donne naissance à une cellule œuf. Quelques jours plus tard, l'implantation de l'œuf dans l'utérus signe le début de la grossesse. La production des gamètes mâles dans les testicules Les testicules assurent une double fonction : la production des spermatozoïdes mais également la sécrétion de l'hormone masculine, la testostérone. [...]

[...] L'hypophyse commande directement le testicule Les deux hormones hypophysaires, FSH et LH, agissent au niveau du testicule. La LH stimule les cellules interstitielles car elles possèdent des récepteurs spécifiques de cette hormone. La sécrétion de testostérone est donc directement sous la dépendance de LH. La FSH active directement la production des spermatozoïdes au niveau des tubes séminifères. Ainsi, de par leurs actions conjuguées, les gonadostimulines hypophysaires permettent la production de spermatozoïdes. L'hypothalamus agit sur l'hypophyse Une seule hormone, la GnRH, est élaborée par les neurones hypothalamiques. [...]

[...] Dès qu'une hausse du taux sanguin de testostérone est détectée, la production des hormones du complexe hypothalamo hypophysaire est freinée davantage (ce qui a pour conséquence prévisibles un abaissement du taux de testostérone). A l'inverse, une baisse de ce taux atténue le freinage du complexe hypothalamo hypophysaire ; la production de gonadostimulines augmente donc, ce qui conduit à une nouvelle hausse du taux de testostérone. Ainsi le taux sanguin de testostérone est maintenu sensiblement constant et permet une production régulière de spermatozoïdes. A tout moment, le complexe hypothalamo hypophysaire intègre les diverses informations lui parvenant et permet ainsi une production optimale de spermatozoïdes indispensable pour assurer le succès de la reproduction. [...]

[...] Cette production se déroule dans la paroi des tubes séminifères et elle s'effectue de manière centripète c'est-à-dire de la périphérie vers le centre du tube. En périphérie, des cellules souches se divisent en permanence et les cellules ainsi produites entament une migration vers la lumière centrale du tube. Au cours de cette migration, elles subissent un ensemble de divisions et de transformations complexes qui aboutissent à la formation des spermatozoïdes. Les spermatozoïdes libérés dans la lumière des tubes séminifères ne sont pas encore fonctionnels : ils sont immobiles. [...]